À l'école Menon, à Grenoble, un animateur employé pour travailler pendant les temps périscolaires a été suspendu par la ville, selon des informations révélées par France Bleu Isère. Il a été accusé par deux petites filles d'attouchements sexuels.
L'animateur de la Ville de Grenoble a été suspendu mi-novembre. Une procédure disciplinaire a été déclenchée dans la foulée par la mairie, ainsi qu'une enquête administrative. C'est la procédure en cas de doute ou de soucis s'agissant d'un agent public.
Une enquête censée" objectiver l'ensemble des éléments" a précisé la première adjointe à la mairie de Grenoble, Elisa Martin.
"Il faut garder notre raison et notre sang-froid" a -t-elle aussi précisé, expliquant que le but était avant tout de protéger les parents et les enfants.
C'est une famille qui a d'abord donné l'alerte, ainsi que des agents municipaux. La ville a alors procédé à un signalement auprès du parquet de Grenoble, qui a ouvert une enquête.
Il y a quinze jours, l'animateur a été accusé par deux petites fillles d'attouchements sexuels à travers leurs vêtements. Des attouchements qui auraient eu lieu alors qu'il travaillait à l'école Menon à Grenoble, pendant les temps périscolaires (TAPS).
Cet animateur est employé à la ville de Grenoble depuis un an, il n'a pas de casier judiciaire (celui-ci est demandé à l'embauche). Il a par ailleurs de l'expérience en matière d'animation scolaire. Les deux enquêtes, administrative et judiciaire, devraient porter sur d'autres établissements où il a travaillé.
A l'école Menon il était animateur sur les deux sites du primaire, mais pas en maternelle.
Une réunion avec les parents d'élèves, des représentants de la mairie de Grenoble et une psychologue était organisée à l'école ce jeudi 1er décembre 2016 en début de soirée.
La ville a depuis mis en place des espace collectifs de dialogue pour les adultes et les enfants qui le souhaitent. Des entretiens individuels sont aussi possibles avec la psychologue scolaire. Une autre structure leur est ouverte, l'association AIV, Aide Information Victimes.
Certains des parents ont exprimé leur désir de porter plainte.