C'est au tour de Marie Héléne Thoraval, maire divers droite de Romans-sur-Isère, d'écarter l'idée d'accueillir des réfugiés dans sa ville. Elle redoute un afflux massif qui pourrait détériorer "son équilibre social", déjà fragilisé.
La maire divers droite de Romans-sur-Isère (Drôme), Marie-Hélène Thoraval, a indiqué mardi qu'elle ne souhaitait pas participer à la mobilisation nationale pour accueillir des réfugiés de peur de "détériorer l'équilibre social de la ville". "La ville constate qu'elle n'a pas les moyens d'assurer des conditions d'accueil dignes aux réfugiés syriens et qu'un accueil massif aurait pour conséquence de détériorer l'équilibre social de la ville", déclare-t-elle dans un communiqué.
"L'équilibre social reste fragile et la saturation des structures d'accueil ne permettent pas de répondre à un afflux massif sur le territoire de la commune",
mais la municipalité "pourra ajuster sa position à la marge, en fonction de demandes réelles exprimées par la préfecture", ajoute-t-elle.
En région Rhône-Alpes, le député-maire de Roanne avait déjà défrayé la chronique lundi en annonçant qu'il était d'accord pour accueillir des réfugiés, mais à condition qu'ils soient chrétiens.