La saison 2016 s'annonce moyenne. La quantité produite sera moins élevée que l'année dernière. C'est une situation qui satisfait en partie la filère oléicole au vu des deux années précédentes. Celle de 2014, la saison avait été catastrophique et celle de 2015 exceptionnelle.
L'été a pourtant été chaud et sec, il n'aura pas eu gain de cause sur la mouche de l'olivier. Cet insecte qui aime les températures tièdes et humides continue à faire des ravages dans les parcelles. L'olive piquée par la mouche développe une larve à l'intérieur du fruit qui le rend impropre à la consommation.
Selon le syndicat de l'olive de Nyons et des Baronnies, la perte estimée serait de 50% par rapport à l'année dernière. Une année qui devrait rester satisfaisante pour les oléiculteurs du département. De plus, tous les vergers ne sont pas touchés de la même manière selon leur localité et les traitements qu'ils subissent.
Pour le moment, le syndicat estime produire environ 250 à 300 tonnes d'olives de bouche et 250 tonnes d'huile d'olive et rajoute que si la production est moins importante elle sera de bonne qualité. Mais, à quinze jours du début de la récolte, les températures très douces de ce début d'automne n'arrangent pas la situation. Ce lundi 24 octobre, il faisait 25 degrès à Nyons dans l'après-midi et la météo prévoit une semaine particulièrement ensoleillée.
C'est donc avec impatience que les producteurs d'olive attendent le froid de la saison.