Ce site de station de recyclage de matériaux inertes (déchets du BTP par exemple), installé au milieu des terres agricoles, est mal choisi selon les riverains et la mairie de Vergezac, en Haute-Loire. Déjà chassé d'une commune voisine, l'industriel attend aujourd'hui le feu vert de la préfecture.
L'objet de la polémique : un concasseur mobile, aujourd'hui à l'arrêt, qui broie des rochers ou des déchets de démolition. Jusqu'en juillet, il a fonctionné sur un ancien terrain agricole. La société avait une autorisation provisoire. Mais aujourd'hui les riverains n'en veulent plus…
L'an dernier, la société de travaux publics convoitait un autre terrain pour recycler et entreposer des matériaux inertes, dans une commune voisine. Mais elle avait dû renoncer face à la mobilisation des riverains déjà. Même scénario donc un an plus tard à Vergezac où une association d'opposants s'est créée.
Selon les riverains, l'industriel aurait dû remettre le site en état alors qu'il continue de l'aménager avant même d'avoir obtenu une autorisation définitive. Les riverains sont soutenus par leur maire : "C'était une période irrévocable et unique de 6 mois ; or là c'est un dossier d'enregistrement. Deuxièmement, les finances communales n'ont pas à supporter un trafic important de camions dû à une telle activité", estime Jean-Pierre Tourette.
La société Pal n'a pas voulu s'exprimer… La décision appartient désormais à la préfecture qui tranchera lors d'un conseil de l'environnement et des risques sanitaires et technologiques le 19 novembre prochain.