A moins de 48 heures de la finale d'accession en Pro D2 entre Bayonne et Aurillac, la tension est montée d'un cran entre les deux entraîneurs : Vincent Etcheto d'un côté et Jeremy Davidson de l'autre.
C'est à 16h15, samedi (en direct sur France 3), que sera donné le coup d'envoi de la finale d'accession en Top 14 opposant l'Aviron Bayonnais et le Stade Aurillacois. Mais en coulisses, la confrontation entre les deux formations a déjà débuté. Les deux entraîneurs se rendent coups pour coups par l'intermédiaire de la presse.
Interrogé sur ce qu'il enviait aux Cantaliens, le Bayonnais Vincent Etcheto a répondu : "leur fromage". Son homologue aurillacois a réagi en estimant qu'il disait "toujours n'importe quoi" et qu'il "serait bien toute la semaine chez le coiffeur".
Entre les deux équipes, la guerre des nerfs a donc bien débuté. Vincent Etcheto va même plus loin en affirmant, plus sérieusement, que le Stade Aurillacois est le favori de cette rencontre. "Ils sont complets dans toutes les lignes, (...) ils sont bons et on est prêts à les affronter".
A la question de savoir qui est le favori de la rencontre, Adrien Pelissier n'est pas sur la même longueur d'ondes que le coach basque. "Bien sûr que c'est eux les favoris, ils ont le plus gros budget, ils étaient en Top 14 il y a un an", explique le talonneur cantalien qui rappelle, au passage que "le favori ne gagne pas tout le temps". "C'est une équipe du Top 14 qui veut vraiment remonter tout de suite", renchérit Jeremy Davidson. "Ils ont plus d'expérience que nous dans les phases finales", ajoute l'entraîneur irlandais du Stade Aurillacois qui préfère se présenter comme l'outsider de cette rencontre.