Deux jours après l'élimination de l'ASM en demi-finale du Top 14, Franck Azéma n'a toujours pas digéré les décisions du corps arbitral. Dimanche soir, dans le journal des sports de France 3 Auvergne, l’entraîneur clermontois n'a pas mâché ses mots ni caché son agacement profond.
La colère de Franck Azéma ne retombe pas. Deux jours après l'élimination de l'ASM en demi-finale du championnat de France de rugby par le Racing 92 (34 à 33), l'entraîneur clermontois a clairement fait comprendre qu'il ne passera pas ses vacances avec les arbitres du Top 14.
Dans le journal des sports de France 3 Auvergne, Azéma s'est exprimé sur les décisions « incohérentes » prises après le recours à la vidéo. « Honnêtement, après le match, je dis que Ruiz a fait un bon match sur la gestion des fautes, des mêlées », explique-t-il, « par contre, c'est vrai que je n'ai pas le son et quand je revois après tous les arbitrages vidéo, le boss c'est lui ». Le Catalan est chaud, il lâche les chevaux : « Il (Alexandre Ruiz) manque sérieusement de coronès ». C'est dit ! « Honnêtement, il n'assume rien, (…) il n'a jamais repris la main sur toutes les décisions ».
Agacé, énervé, sans doute fatigué de se sentir lésé une nouvelle fois, Franck Azéma ne supporte plus « la sensation qu'au dîner de cons, au repas des arbitres, c'est toujours Azéma ou l'ASM et ça commence à être lourd ». Le coach clermontois estime qu'il y a « un gros chantier à mettre en place » par la Ligue Nationale de Rugby concernant l'arbitrage. « Aujourd'hui, on a cinq arbitres de niveau international qui sont professionnels, les autres ne le sont pas », dit-il avant un dernier raffut contre le recours à la vidéo : « Quand je vois l'arbitrage vidéo, dans les conditions où c'est fait... (…) Il a un abonnement Canal+ avec une bière, j'exagère un peu mais c'est ça ».