Nombreux sont les motards cet été en montagne dans les cols alpins, qui redécouvrent les grands espaces après des confinements à répétition. Sur la route, ils sont particulièrement vulnérables. En Savoie, ils ont pu réviser le b.a.-ba des réflexes en moto, et essayer, par exemple, un gilet airbag.
L'opération baptisée "Cols cool", menée tout l'été, était mise en place à l'initiative de la préfecture de Savoie. Les gendarmes de la sécurité des routes en montagne, et les associations avaient installé un point d'accueil à La Féclaz. Objectif : réviser le b.a.-ba des réflexes en moto.
Ce jour-là, Chantal Fontana, pourtant motarde depuis trente ans, s'y arrête volontiers : "actuellement, il faut être très vigilant, plus que d'habitude" convient-elle, "les gens n'ont pas roulé depuis longtemps, souvent depuis des mois ou une année".
Et elle découvre, comme beaucoup d'autres, le gilet airbag spécialement conçu pour les motard(e)s, et elle est étonnée : "Ah oui, étrangement je suis convaincue, je dis étrangement parce que l'on a pas l'habitude d'avoir tant d'équipements sur soi. On a déjà les coques, la protection dorsale, et là, quand il est déployé, on sent oui, en effet, qu'il peut bien protéger".
Protéger lors des chutes contre le béton, les glissières, ou toute autre structure. 4% des motards seulement en sont équipés. En cause notamment, son prix. Ramain Robic, à côté, est lui aussi convaincu mais "attendra le Père Noël, parce que cela représente tout de même un investissement".
Car seuls trois équipements homologués sont obligatoires : les gants, le gilet haute visibilité, et le casque avec dispositif réfléchissant.
Pour s'équiper d'un gilet airbag, il faut en effet compter quelques centaines d'euros, mais en cas de chute, il peut s'avéver être une protection vitale, comme le démontre cette vidéo tournée par la Sécurité Routière.