C'est sur la commune de Le Perier, -sans lien avec l'eau du même nom-, dans le Valbonnais, que s'est installée l'usine d'embouteillage de l'unique eau de source de montagne de l'Isère. Son histoire n'a pas coulé de source.
Certes, dès le départ, les communes voisines d'Entraygues et de Le Perier ont considéré que Valécrin était porteur d'avenir et se sont lancées dans l'aventure en participant au financement du captage. Mais la structure a connu des débuts difficiles. L'un de ses plus gros clients a en effet fermé ses portes. Du coup, les commandes ont baissé. Depuis 2005, l'entreprise appartient à un nouvel investisseur qui croit fermement en ce produit d'exception. Rebaptisée "Eau des Alpes", cette eau de source de montagne est la seule exploitée en Isère.
Pour l'instant la production n'est assurée que par une petite équipe de huit personnes car l'usine ne tourne qu'au tiers de ses capacités, soit 13.000 bouteilles à l'heure environ, pour un chiffre d'affaires d'un peu plus de trois millions d'euros.
Si la clientèle est essentiellement locale et régionale, mais de nouvelles commandes font cependant leur apparition, que ce soit en Europe vers l'Asie ou les pays de Maghreb.
2016 s'annonce aussi sous les meilleurs auspices puisque "Eau des Alpes" sera prochainement référencée dans la grande distribution.
Reportage de Denis Vigneau-Dugué, Jean-Pierre Rivet & Virginie