A Montréal, Noémie Mermet, doctorante à l'université d'Auvergne, a remporté le premier prix du concours "ma thèse en 180 secondes". Elle étudie l'implication des récepteurs 5-HT2A dans la modulation des interneurones PKCγ dans un contexte d’allodynie.
Deux biologistes françaises, parmi lesquelles une étudiante auvergnate, ont décroché les deux premières places du concours d'éloquence scientifique "Ma thèse en 180 secondes". La finale internationale était organisée jeudi à Montréal.Ce concours permet à des doctorants et jeunes chercheurs de présenter en trois minutes chrono leur sujet de recherche. Douze postulants à la victoire finale se sont disputés le titre qui est finalement revenu à Noémie Mermet. Âgée de 24 ans, elle est doctorante à l'Université d'Auvergne, dans le laboratoire Neuro-Dol (Pharmacologie fondamentale et clinique de la douleur). En 180 secondes, elle a réussi à présenter sa thèse dont le seul intitulé prend déjà dix secondes à lu: l'implication des récepteurs 5-HT2A dans la modulation des interneurones PKCγ dans un contexte d’allodynie.