Les autorités helvétiques ont annoncé ce jeudi 16 avril 2020 les mesures qu'elles comptent mettre en place pour assouplir les restrictions en vigueur depuis le 28 février pour lutter contre l'épidémie de Covid 19. Un déconfinement "lent" et "progressif" débutera le 27 avril.
La Suisse a annoncé ce jeudi un déconfinement "lent" et "progressif" à partir du 27 avril grâce au ralentissement de la pandémie de Covid-19 dans le pays, qui dénombre plus d'un millier de décès.
"On a pu ralentir les contaminations, les hôpitaux ne sont pas surchargés, ce qui est une bonne nouvelle, et nous allons pouvoir maintenant prévoir certains assouplissements", a déclaré la présidente suisse, Simonetta Sommaruga, au cours d'une conférence de presse à Genève.
Les coiffeurs, physiothérapeutes, médecins, les crèches ou encore les jardineries seront les premiers à pouvoir reprendre leur activité, avant les écoles, les autres magasins et les marchés dès le 11 mai.
A partir du 8 juin, les établissements d'enseignement professionnel et du secondaire, les universités, musées, bibliothèques et zoos devraient être à leur tour autorisés à rouvrir leurs portes, a détaillé le Conseil fédéral au cours d'une conférence de presse.
Les cabinets médicaux pourront proposer des consultations ou actes non urgents, et les personnes extérieures à la famille proche d'un défunt pourront à nouveau assister aux funérailles.
Les écoles, les autres magasins et les marchés devraient pouvoir rouvrir dès le 11 mai.
Eviter une récidive
A partir du 8 juin, les établissements d'enseignement professionnel et du secondaire, les universités, musées, bibliothèques et zoos devraient être à leur tour autorisés à rouvrir leurs portes.
Les recommandations strictes de distanciation physique resteront néanmoins en place et les grandes manifestations publiques sont interdites jusqu'à nouvel ordre.
"On veut éviter une récidive" de la pandémie, a justifié Simonetta Sommaruga.
En Suisse, le nouveau coronavirus a tué plus de 1.000 personnes et plus de 26.500 ont été testées positives, depuis que le premier cas a été détecté le 24 février dans le canton du Tessin, frontalier de l'Italie, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique publiés jeudi.