Le 1er janvier 2016, Auvergne et Rhône-Alpes vont fusionner. Clermont-Ferrand ne sera plus une capitale régionale et la Préfecture perdra son statut de Préfecture de Région. Qu'est-ce que cela implique pour les usagers ?
Le 1er janvier 2016, Auvergne et Rhône-Alpes vont fusionner. Autrement dit, l'Auvergne administrative disparaît, et l'Etat réorganise ses services dans la nouvelle grande région. Clermont-Ferrand ne sera plus une capitale régionale et sa préfecture perdra son statut de préfecture de Région. Qu'est-ce que cela change pour les usagers ?
A la Préfecture de Clermont-Ferrand, la part de Lyon grandit un peu plus. Ici, le dernier Préfet de la région Auvergne fait ses bagages et l'on parle déjà de l'ex-Auvergne. Comme l'Allier, la Haute-Loire ou le Cantal, le Puy-de-Dôme n'aura plus qu'un préfet de département. A Clermont-Ferrand, une nouvelle secrétaire générale gère la fusion des services avec Lyon, et l'argumentaire pour les usagers. "Je crois qu'il faut rassurer les habitants, notamment du Puy-de-Dôme, puisqu'ils auront accès aux mêmes services que précédemment, que ce soit les usagers qui viennent pour les cartes grises, les permis de conduire, les déclarations d'association, la réglementation des armes, pour eux il n'y aura aucun différence" assure Béatrice Steffan, secrétaire Général de la Préfecture du Puy-de-Dôme
Aucune différence… ou presque!
Actuellement, les services de l'Etat sont répartis entre Lyon et Clermont. Clermont-Ferrand, qui perd son statut de capitale régionale a néanmoins obtenu la sauvegarde de la direction de l'agriculture sur ses terres. Pour les affaires culturelles, l'Etat a opté pour un savant dosage territorial. Exemple avec la DRAC, la direction régionale des affaires culturelles : "Le siège sera à Lyon. Pour autant, le pôle patrimoine sera toujours à Clermont, parce que l'Auvergne disposait d'autant de monuments historiques que la région Rhône-Alpes", précise Béatrice Steffan.Pour les irréductibles, toujours attachés à l'image de l'Auvergne, les anciennes couleurs et les anciens logos existeront encore pendant plusieurs mois sur les façades des lycées ou les TER : La nouvelle grande région a jusqu'au 1er juillet 2016 pour choisir son nouveau nom.