Plus de 250 personnes se sont rassemblées à la gare de Langogne, en Lozère. Ils protestent contre le désengagement de l'État sur la ligne ferrovière dite « du cévenol », qui pourra entraîner à moyen terme sa disparition.
Cheminots, élus locaux, mais aussi usagers: ils sont entre 250 et 300 à s'être réunis, samedi 15 octobre, à la gare de Langogne, ville de Lozère à la frontière de la Haute-Loire et de l'Ardèche. Rassemblés par l'association des « élus pour la défense du Cévenol », les manifestants protestent contre le désengagement progressif de l'État concernant l'entretien de la ligne Paris-Clermont-Nîmes, ligne dite « du Cévenol », sur laquelle se trouve Langogne.
Avec un retrait du soutien de l'État, l'entretien de cette ligne d'équilibre du territoire devrait alors revenir aux régions Auvergne-Rhône-Alpes et Occitanie, qui ne semblent pourtant pas disposer des moyens financiers nécessaires. Le Cévenol, parcours ferrovière montagneux contenant de nombreux ouvrages d'art à maintenir en état, est particulièrement délaissé ces dernières années. Dans un communiqué, l'association organisatrice alerte les usagers: « Cette situation va entraîner la fermeture, à moyen terme, de la ligne du Cévenol, même si des travaux d'urgence sont prévus en 2017 ».