Une intervention des gendarmes a eu lieu ce mercredi 6 juin 2018 au domicile de Nordahl Lelandais à Domessin en Savoie. Une opération qui serait en lien, selon BFMTV, avec les nouveaux soupçons d'agression sexuelle sur une fillette de sa famille.
Personne ne communiquait de façon officielle ce mercredi 6 juin 2018 en fin de matinée. La communication de la gendarmerie renvoyait vers le parquet... Qui se refusait à donner des informations. Pourtant, en milieu de la matinée, une importante opération de gendarmerie a eu lieu au domicile de Nordahl Lelandais, en Savoie.
Les routes d'accès au domicile de l'ex-militaire ont été coupées et de nombreux gendarmes se sont rendus sur place, à Domessin, en Savoie. Selon BFMTV, une importante opération de gendarmerie s'est déroulée dans la matinée.
Toujours selon nos confrères, Nordahl Lelandais a été extrait de sa cellulle, à l'hôpital psychiatrique du Vinatier, à Lyon. Il aurait été conduit chez lui par les enquêteurs.
D'après BFMTV, cette opération de gendarmerie pourrait être liée aux nouveaux soupçons d'agression sexuelle qui pèsent sur Lelandais. Une vidéo d'agression sexuelle aurait été retrouvée sur son téléphone. La petite victime, âgée de moins de 7 ans, serait une cousine de l'ex-militaire.
Il s'agit là d'une "vidéo sur laquelle une petite fille subit des attouchements", a indiqué une source proche du dossier.
"Le film a été tourné avec l'un des téléphones, au domicile de Lelandais (en Savoie, ndlr) et on voit une main qui pourrait (lui) appartenir", a-t-on ajouté de même source. La fillette a été identifiée et ses parents ont été prévenus et entendus.
Toujours selon nos confrères, Nordahl Lelandais n'aurait pas "encore été confronté à cette vidéo".
Le barrage mis en place par les gendarmes aux abords du domicile de l'ex-militaire a été levé aux environs de 13 heures.
Soupçonné d'agression sexuelle, Nordahl Lelandais a déjà reconnu avoir tué de façon "accidentelle" la petite Maëlys ainsi que le caporal Arthur Noyer.
Parallèlement, une cellule de coordination, baptisée Ariane et spécialement créée mi-janvier au pôle judiciaire de la gendarmerie nationale à Pontoise en région parisienne, est chargée de procéder à des recoupements entre le parcours de vie de l'ancien maître-chien et les disparitions non élucidées dans les régions qu'il aurait fréquentées. Selon le général Jean-Philippe Lecouffe, superviseur d'Ariane, "900 dossiers" ont ainsi été regroupés.
Plusieurs parquets de la région ont aussi rouvert des affaires mais aucune avancée n'a été signalée à ce jour.