Les athlètes ont leur soigneurs, les chevaux compétiteurs aussi. Ostéopathes et dentistes font partie de ces métiers de l'ombre, dans les coulisses des JEM.
Ce sont deux métiers rares, mais qui prennent de l'importance dans le milieu équin car ils permettent de maintenir en bonne santé les animaux, sur plusieurs plans.
L'osthéopathie équine n'est pas encore reconnue officiellement, mais elle existe bel et bien et les propriétaires de chevaux n'hésitent plus à y avoir recours, en complément des soins vétérinaires. Elle est pratiquée par des soignants qui ont suivi des formations pour les humains et qui sont très connaisseurs des chevaux, ou par des vétérinaires qui ont ajouté à leurs connaissances cette spécialisation. Elle permet, comme pour les hommes, de faire disparaître tensions et douleurs persistantes.
Le reportage d'Emilie Flahaut, Franck Bordereau et Vincent Potel avec, en interview, Geoffroy Blanchot, osthéopathe équin :
Le métier de dentiste équin est lui reconnu officiellement depuis trois ans. Le dentiste travaille lui aussi sous l'autorité du vétérinaire. Son intervention a été rendue nécessaire par le changement d'alimentation des chevaux qui n'empêche plus la formation de la plaque dentaire, ou la déformation des dents. Certaines pathologies entraînent une modification de l'humeur et de l'état de santé de l'animal.
Le reportage d'Emilie Flahaut, Franck Bordereau et Vincent Potel avec, en interview Maud Defortescu, dentiste équin et Thomas Guimbelot, Président de la fédération française des techniciens dentaires équins :