Selon nos confères du Parisien, le principal actionnaire du Nîmes Olympique, Serge Kasparian, a reconnu, lors de son audition, son implication dans l'affaire des matchs présumés truqués.
Ce jeudi, les juges chargés de l'enquête sur les soupçons de matchs truqués doivent décider jeudi des suites judiciaires à donner pour sept gardés à vue, entendus par les policiers du Service central des courses et jeux (SCCJ) depuis deux jours. Parmi ces personnes auditionnées par les enquêteurs, figurent Jean-François Fortin et Kaddour Mokeddel, respectivement président et responsable sécurité du Stade Malherbe, et Jean-Marc Conrad et Serge Kasparina, le président et l'actionnaire principal du Nîmes Olympique, le club au coeur de l'affaire.
Ce sont les investigations menées autour du cercle de jeux Cadet qui ont amené les enquêteurs à s'intéresser à une série de matchs de ligue 2 disputé par le club du Gard la saison passée. Serge Kasparian, impliqués dans ces deux dossiers, seraient passés aux aveux selon le Parisien: il aurait reconnu son implication dans les matchs truqués. Il aurait également indiqué, selon nos confères, "avoir été régulièrement informé des « approches » opérées pour le compte du Nîmes Olympique par plusieurs intermédiaires auprès de dirigeants, entraîneurs et membres des staffs" des clubs concernés: Caen, Bastia et Dijon. Le président du Nîmes Olympique, Jean-Marc Conrad, lui, a préféré gardé le silence.
Le président du Stade Malherbe, Jean-François Fortin, réfute toutes les accusations portées à son encontre. Ce mardi, Me Xavier Morice, son avocat, nous expliquait que son client était "complètement abasourdi" et "dans une volonté farouche de démontrer son innocence totale dans cette affaire-là"