Après Rouen et le Havre, les cars Ouibus de la SNCF débarquent à Caen en novembre. En bus et grâce à la loi Macron, Paris devrait être accessible pour tous.
Dès le 16 novembre, Ouibus, nous garantit un trajet à partir de 9€ vers la Capitale au départ de Caen. Du low cost avec du wifi et des prises électriques à bord. Dans notre région, le Havre et Rouen sont déjà desservies depuis quelques jours seulement par cette filiale de la SNCF.
Pour le moment, Seul Caen sera desservi. Ouibus ne prévoit pas d'autres gare de départ à Cherbourg ou Saint-Lô, par exemple.
Il faut dire que la filiale de la SNCF ouvre 85 implantations dans les 3 prochaines semaines. Et c'est autant de chauffeurs qu'il faut recruter en même temps. Des professionnels pas toujours faciles à trouver.
Les bus partiront de la gare de Caen et desserviront, sans arrêt intermédiaire, Paris-la Défense. Les voyageurs seront descendus dans l'ancienne gare routière de la Défense, en pleine rénovation. De là-bas, l'accès au métro Ligne 1 ( paris d'Est en Ouest) et au RER se fait directement.
Le premier prix étant 9 euros, prix réservé pour quelques places seulement dans le bus. Ensuite, les prix s'échelonneront entre 9 et 20 euros.Pour acheter son billet, mieux vaut s'organiser via internet et la plateforme d'achat de Ouibus. C'est la meilleure façon d'obtenir les billets les moins chers.
Il sera possible d'acheter les billets au chauffeur, mais dans ces cas là, prévoir d'arriver une demie-heure avant le départ.
A partir du 16 novembre, 3 bus feront la navette Paris-Caen et Caen-Paris.
Les horaires annoncées seront pour le trajet Caen- La Défense :
9 Heures
16 Heures
18 Heures 30
Et pour le retour La Défense-Caen :
10 Heures
13 Heures 30
20 Heures
Le reportage d'Alexandra Huctin et Gildas Marie :
Le temps du trajet est estimé à 2 heures et cinquante minutes. Et selon les conditions de circulations, il fautdra aussi envisager des retards. Le trajet est donc à minima plus long d'une heure, comparé au service ferroviaire.
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la compagnie profite de la libéralisation du marché des cars voulue par le ministre de l'économie et inscrite dans la fameuse loi Macron. Elle a supprimé les conditions contraignantes interdisant aux sociétés privées d'ouvrir des lignes sur le marché intérieur afin d' éviter de faire concurrence aux bus des conseils généraux ou régionaux.
Macron : "les pauvres qui ne peuvent pas voyager pourront voyager plus facilement, 10 fois mon cher" #bus
— Renaud Pila (@renaudpila) 15 Octobre 2014