Mondial à pétanque : le cadrage entre déception et résignation

Ce mardi matin a eu lieu le tirage au sort du cadrage. Une étape douloureuse mais incontournable à l’issue de la deuxième matinée de compétition. Sur les 250 équipes victorieuses après la quatrième partie, 8 ont la malchance de devoir jouer un ultime duel.

Les vainqueurs de la quatrième partie le savent, il est un passage obligé : le cadrage. Ce terme désigne une partie supplémentaire pour ramener le nombre des triplettes à un chiffre pair. Les triplettes qui y échappent passent directement au tour suivant.

Dès 10h30, la file d’attente se dessine près du bureau des tirages au sort. Cette année pour 250 équipes, 8 sont obligées de jouer une nouvelle partie. La fébrilité se lit sur les visages des pétanqueurs.
Romain attend son tour, « Une partie de plus ce n’est vraiment pas évident surtout avec cette chaleur ». Il ajoute « J’espère y échapper et me baigner tranquillement jusqu’à 14h ». Frédéric, quelques mètres plus loin affiche son soulagement,

Je suis trop content d’échapper au cadrage ! ».

Même son de cloche pour Christian, « L’année dernière j’ai eu le cadrage. Alors cette année, je suis ravi d’y échapper ! ».
Gérard a moins de chance, il vient de tirer le carton orange synonyme de partie supplémentaire, « Je me sens bien, je viens tous les ans au Mondial et c’est la première fois que j’ai le cadrage… ». Le joueur aguerri relativise : « J’ai beaucoup d’expérience, je ne me fais pas trop de souci pour la suite ».
Alors qu’il ne restait plus que deux cadrages à tirer, Marco accuse le mauvais sort :

Il n’en reste plus que deux et ça tombe sur moi ! »

, peste-t-il. Il ne cache pas sa mauvaise humeur et affiche une mine déconfite.

Plus qu’un seul cadrage à piocher. Les équipes qui s’en sortent sans encombre crient victoire. Après plusieurs minutes de suspens, Claude tire l’ultime cadrage. Cet habitué des terrains de pétanque prend la chose avec philosophie, « Il en fallait bien un…et c’est nous ». Il rejoint ses co-équipiers direction le terrain, un peu déçus mais pas abattu, « Ce sera une partie de plus…ou la dernière ».

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