L'Agence Régionale de Santé a autorisé l'installation de cinq nouveaux appareils d'imagerie par résonnance magnétique (IRM). La Bourgogne était en sous-équipement par rapport à la moyenne nationale.
La Bourgogne en sous-équipementAvec onze appareils installés, soit 6,7 appareils par million d’habitant, la Bourgogne affichait jusqu’alors un taux d’équipement très inférieur à la moyenne nationale.
La Direction de l'ARS a autorisé de nouvelles installations d'équipements IRM, inscrites dans le Schéma Régional d'Organisation des Soins 2012-2016.
Pour les quatre départements, l'arbitrage suivant a été retenu :
En Côte-d'Or, quatre appareils fonctionnent déjà, et quatre appareils supplémentaires sont autorisés : au CHU de Dijon, à la clinique Bénigne-Joly de Talant, à la clinique de Fontaine-lès-Dijon (spécialisé dans les affections ostéo-articulaires) et au centre hospitalier de Beaune. Pour le besoin exceptionnel attribué à la Haute Côte-d'Or, un nouvel équipement sera implanté à Semur-en-Auxois. Le centre hospitalier de Châtillon-Montbard, le centre de l'Auxois-Morvan et celui de Semur-en-Auxois, avec les radiologues libéraux, doivent oraganiser leur coopération sous la forme juridique de type Groupement d'Intérêt Economique ou Groupement de Coopération Sanitaire pour déposer un dossier conjoint.
En Saône-et-Loire, aucune demande d’autorisation n’a été déposée à ce jour. Le département compte quatre appareils. L’objectif du Schéma Régional d'Organisation des Soins est de porter ce chiffre à six à l’horizon 2016, en autorisant deux IRM supplémentaires,l’un sur le site de Chalon-sur-Saône, l’autre sur Mâcon.
Dans la Nièvre, le Schéma prévoit de doubler l’équipement à Nevers, où est installé le seul appareil d’IRM du département. Une nouvelle fenêtre de demande d’autorisation sera également ouverte du 15 janvier au 15 mars prochains, pour examiner le dossier de Cosne-sur-Loire au regard du « besoin exceptionnel » lié à l’isolement géographique reconnu par la commission. Ce qui portera donc à trois, le nombre d’appareils d’IRM de la Nièvre.
Sur le territoire de l’Yonne, qui dispose de deux IRM, deux appareils supplémentaires sont envisagés. Le dossier déposé par la clinique
Sainte-Marguerite d’Auxerre a été accepté par l’ARS de Bourgogne, à condition que l’établissement engage une coopération avec le centre hospitalier d’Auxerre.
La Bourgogne comptera à terme 23 appareils d’IRM, ce qui place la région au-dessus de la moyenne nationale (12 appareils par million d’habitants).
Le président du Conseil Général satisfait par cette décision de l'ARS
Dans un communiqué publié mercredi 2 janvier, François Sauvadet, président du Conseil Général de Côte d'Or, déclare :
"Je suis particulièrement satisfait de la perspective de l’installation d’un IRM dans l’arrondissement de Montbard. Le Conseil général avait en effet émis un voeu, voté par la majorité départementale, demandant l’installation de cet « IRM Haute Côte-d’Or », le 23 novembre 2012. Le Conseil Général de la Côte d'Or soulignait l’importance de cet équipement pour l’aménagement du territoire. Je me réjouis que ce voeu ait été suivi d’effet."