12 vice-présidents, soit 20 au total, et 11 nouveaux secrétaires généraux adjoints : l'organigramme de l'UMP s'est considérablement enrichi avec une pluie de nominations annoncée sur le site internet du parti.
Cette nouvelle série de nominations a été rendue publique dimanche 3 février 2013, dans la soirée. L'objectif est de donner satisfaction aux motions qui étaient en lice lors du congrès de novembre. Il s'agit aussi de maintenir l'équilibre entre les soutiens de Jean-François Copé et de François Fillon, qui se sont déchirés après le vote des adhérents cet automne.
Aux 8 vice-présidents, 4 copéistes et 4 fillonistes, nommés le 15 janvier dernier, s'ajoutent 12 nouveaux noms, parmi lesquels Rachida Dati (pro-Copé), dont les relations sont notoirement mauvaises avec M. Fillon.
Dans une équipe que certains, même à l'UMP, n'hésitent pas à qualifier discrètement "d'armée mexicaine", s'ajoutent aussi 12 secrétaires généraux adjoints, dont Marie-Louise Fort, député de l'Yonne.
Une bonne partie des ténors de l'UMP se retrouvent au sein d'un comité politique de 34 membres, qui se réunira tous les mardis matin. On y trouve notamment Jean-François Copé et François Fillon, leurs lieutenants, ainsi que les anciens Premiers ministres Jean-Pierre Raffarin ou Alain Juppé. Henri de Raincourt, le sénateur icaunais et ancien ministre chargé de la Coopération intègre aussi ce comité politique.
Enfin, le parti s'est doté d'une nouvelle commission d'investiture, dans laquelle on trouve de nouveau Marie-Louise Fort, et d'une commission de révision de ses statuts. Ces deux commissions sont co-présidées par Jean-François Copé et François Fillon.
La prochaine étape va consister à de mettre d'accord sur la constitution d'une direction collégiale et un nouveau vote en septembre 2013.