Affaire Cahuzac : Pierre Moscovici affirme avoir "toujours dit la vérité"

L'élu montbéliardais, ministre de l'économie, est fragilisé par l'affaire Cahuzac . La commission d'enquête parlementaire commence ses auditions aujourd'hui. Elle doit déterminer s'il y a eu d'éventuels dysfonctionnements et le rôle de Pierre Moscovici. 

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Pierre Moscovici était l'invité de BFM et RMC ce matin dans l'émission Bourdin Direct.
Il a redit qu'il ne savait pas que Jérôme Cahuzac possédait des comptes en Suisse. Le Point a retenu les propos du ministre de l'économie disant que l'administration fiscale avait été exemplaire.
D'autre part, pour Pierre Moscovici a insisté sur un point : selon lui il n'y a pas plus d'évadés fiscaux qu'avant (Site de BFM TV) et que, de toute façon, il n'y aura pas d'amnistie fiscale. (Sur RMC) 
Le Point donne la parole à Charles de Courson, le député UDI, qui est président de la commission d'enquête parlementaire. L'attitude de Pierre Moscovici sera l'une des questions auxquelles la commission devra répondre.

Voici d'ailleurs ce que déclare Charles de Courson à  France Inter :
La commission "a un objectif très clair: établir la vérité sur les éventuels dysfonctionnements de services de l'état"

Le député UDI Charles de Courson a indiqué mardi à l'AFP que "l'attitude du ministre de l'Economie" Pierre Moscovici serait "l'une des questions" à trancher par la commission parlementaire qu'il préside, chargée d'enquêter sur l'action de autorités autour de l'affaire Cahuzac.

"L'une des questions que nous devrons trancher, c'est l'attitude du ministre de l'Economie", a relevé M. de Courson. "Notamment lorsque le directeur général des finances publiques a saisi les autorités helvétiques: pourquoi est-qu'on a saisi uniquement sur la banque UBS ? Est-ce qu'à l'époque, il savait que la réponse ne pouvait qu'être négative ?"
"Il faut nous expliquer pourquoi on n'a pas saisi sur la banque Reyl et Singapour" avec laquelle Paris a une convention d'assistance administrative mutuelle".

"Nous auditionnerons in fine les ministres". L'ancien ministre du Budget lui-même sera convoqué dans "trois ou quatre semaines".

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