Jeudi 3 octobre 2013, l'ARS de Bourgogne a présenté un plan qui vise à multiplier les actes chirurgicaux réalisés en ambulatoire, c'est à dire sans nuit passée à l'hôpital ou en clinique pour les patients.
Actuellement, en Bourgogne, 40 % des actes chirurgicaux sont effectués en ambulatoire.Ce 3 octobre, l'Agence Régionale de Santé a été très claire : il faut que ce taux augmente.
Elle a donc présenté un plan de développement qui prévoit que, dans les établissements bourguignons, 45 à 65% des actes chirurgicaux se fassent de cette façon à l'horizon 2016.
Une sorte de "contrat d'objectifs" a ainsi été passé avec le CHU, les hôpitaux et les cliniques de la région.
A l'image de l'ophtalmologie qui fait figure de pionnière, l'ARS souhaite que davantage de spécialités utilisent cette pratique, y compris par exemple la chirurgie liée au cancer du sein ou celle des prothèses de hanches.
La Bourgogne est actuellement dans la moyenne nationale, mais la France est très en retard sur les pays d'Europe du Nord pour la chirurgie ambulatoire.
L'ARS affirme que les bénéfices de l'ambulatoire sont d'abord pour le patient mais les économies financières sont loin d'être négligeables, en raison notamment de l'absence d'hôtellerie.
Le reportage d'Anne Berger, Jean-François Guilmard et Carlos Zappalà avec :
- Jacques Strub, patient opéré
- Pr Catherine Creuzot Garcher, chef du service d'ophtalmologie du CHU de Dijon
- Christophe Lannelongue, directeur général de l'ARS Bourgogne
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En Bourgogne, 4 opérations sur 10 sont réalisées en ambulatoire. L'Agence Régionale de Santé lance un plan de développement.