Léonarda : les développements du samedi 18 octobre

Toute la journée, les réactions se sont multipliées, après la publication du rapport de la commission d'enquête administrative, puis après l'allocution télévisée de François Hollande. Parmi ces réactions, en vidéo, celles de Leonarda, de Fabrice Riceputi pour RESF 25 et de Léa Boillot, son amie.

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19h00

Nous diffusons la réaction de Léa Boillod, une collégienne très proche de Leonarda, et de son père. Les jeunes filles étaient ensemble à la veille de l'expulsion.

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16h45

"Quelle est la légalité d'un tel retour, et cette décision fera-t-elle jurisprudence ? Comment envisager que cette fille vive seule en France sans un soutien public ? Cette décision sera en tout cas un signal extrêmement négatif qui va encourager l'immigration clandestine et compliquer les expulsions", déclare  Florian Philippot, pour le Front national, dans un communiqué.

16h15

Le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, Bruno Le Roux, juge que François Hollande "a tiré des conclusions justes : fermeté dans l'application de la loi, clarification des règles en prohibant toute interpellation dans le cadre scolaire, prise en compte des situations humaines en permettant le retour de Leonarda si elle le souhaite", estime M. Le Roux.

16h​00

François Fillon, UMP, "regrette l' indécision caricaturale" de François Hollande qui ,"à force de chercher des synthèses, apparaît ambigu face à l'immigration irrégulière et lâche par rapport à une adolescente condamnée à choisir entre la France et sa famille".

15h50

A l'inverse de leur confrères du syndicat Alliance quelques minutes plus tôt, les syndicats de police SNOP-SCSI et Synergie Officiers se sont félicités samedi des résultats de l'enquête sur les conditions d'expulsion de Leonarda Dibrani. "Ce rapport reconnaît que la loi a été appliquée par les policiers, qui  agissaient sous l'autorité du préfet, sans aucune faute. Les policiers ont appliqué la loi, rien que la loi", s'est félicité Michel Bonnet, responsable du syndicat Synergie Officiers pour la zone Est.

15h45

Dans un communiqué, le syndicat Alliance, deuxième syndicat de gardiens de la paix, affirme que "les policiers n'ont commis aucune faute, le droit a été respecté et les conditions d'interpellation conformément aux instructions reçues" se sont déroulées "hors de la vue du public et avec la plus grande humanité compte tenu des circonstances particulières et de la sensibilité de l'opération de police à mener".
Au même moment, c'est au tour du PCF d'apporter sa contribution au débat : François Hollande a commis une "grave faute politique et morale" en demandant "à une enfant de 15 ans de choisir entre la France et sa famille", a réagi le Parti communiste dans un communiqué.

15h40

Jean-Louis Borloo, président de l'UDI, observe selon ses mots, une position "incompréhensible tant en terme du respect de la loi que du respect de l'unité d'une famille".

15h15

Fabrice Riceputi, pour Réseau Education Sans Frontière du Doubs (RESF25), juge "ubuesque" la proposition faite à Leonarda Dibrani de venir finir sa scolarité seule en France. Il qualifie cette décision d'"hypocrite, qui représente une victoire pour Manuel Valls."

1​5h00

Réaction de l'association la Voix des Rroms : "Proposer à une enfant de 15 ans de quitter sa famille pour pouvoir construire sa vie dans le pays où cette enfant se sent chez elle, c'est inhumain, indécent et illégal", estime l'association dans un communiqué.

14h55

Le premier secrétaire du PS Harlem Désir "souhaite que tous les enfants de la famille de Leonarda puissent finir leurs études en France accompagnés de leur mère", cité par l'AFP.

14H15

Vincent Peillon, ministre de l'Education nationale réagit à son tour : "Je me réjouis que le président ait rappelé un principe essentiel à notre République, la sanctuarisation de l'école et la préservation des enfants dans le cadre scolaire, à la fois les établissements et tout ce qui accompagne la vie scolaire."

13h45

Joint par téléphone par notre rédaction, Gérard Guinot, ancien porte-parole du comité de soutien des sans-papiers de Pontarlier, membre du parti socialiste et l'un des acteurs de cette affaire a déclaré : "En tant que socialiste, je suis totalement d'accord avec la position du président de la République." Il est convaincu que Leonarda ne reviendra pas en France sans sa famille.

13h30

Depuis Mitrovica, Leonarda explique aux journalistes et aux agences de presse qu'elle ne viendra pas en France sans sa famille. "Je n'irai pas seule en France, je n'abandonnerai pas ma famille. Je ne suis pas la seule à devoir aller à l'école, il y a aussi mes frères et mes soeurs", citée ici par l'AFP.

13h15

Au cours d'une allocution télévisée, François Hollande explique qu'"une instruction sera adressée aux préfets par le ministre de l'Intérieur prohibant toute interpellation d'enfants dans le cadre scolaire, aussi bien dans les établissements que dans les transports, les sorties ou les centres de loisir".
Il reprend par ailleurs les conclusions du rapport d'enquête : "Il n'y a pas eu de faute, la loi a été parfaitement respectée, mais il y a eu un manque de discernement dans l'exécution de l'opération."
Enfin, il évoque l'avenir de Leonarda : Si Leonarda souhaite poursuivre sa scolarité en France, un accueil lui sera réservé, à elle seule."

12h00

Le rapport est publié sur le site internet du ministère de l'Intérieur. Aussitôt, trois éléments ressortent des 24 pages du rapport
  • "Les forces de l'ordre (...) n’ont pas fait preuve du discernement nécessaire", dans une situation "exceptionnelle", au moment de regrouper la famille à des fins d'éloignement.
  • Il convient de "proscrire plus explicitement toute intervention dans les espaces et le temps scolaires et périscolaires"
  • Il ressort de tous ses éléments que le refus d’autorisation de séjour sur le fondement de la circulaire de 2012 et la décision de mise en oeuvre de l’éloignement de la famille Dibrani étaient conformes à la réglementation en vigueur.

9h30

Le rapport est remis à Manuel Valls, au ministère de l'Intérieur par Marc Abadie, chef du service de l'Inspection générale de l'administration (IGA), et Jean-Pierre Battesti, inspecteur général de l'IGA.
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