Trente ans après la célèbre "Marche pour l’égalité et contre le racisme", les militants continuent à lutter contre les discriminations. Mais, leur tour de France 2013 est loin de susciter la ferveur de 1983.
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Le cortège était formé de 30 jeunes "beurs" des Minguettes (une cité HLM de la banlieue de Lyon) soutenus par un prêtre. Le long du chemin, ces enfants d’immigrés venus des anciennes colonies ont été rejoints par de nombreuses personnes. A leur arrivée à Paris, ils étaient des milliers de tous âges et de toutes origines.
Les raisons sont nombreuses : l’amertume des jeunes issus de l’immigration qui n’arrivent pas à trouver un emploi malgré leurs diplômes, la montée du Front national, le désenchantement face aux promesses non tenues…Lors de leur passage en Bourgogne lundi 21 octobre 2013, les militants sont cinq pour aller à la rencontre des Dijonnais à l’occasion d’un débat au centre social des Grésilles à 18h30.
Les militants réclament le droit de vote pour les étrangers extracommunautaires, ce qui a été accordé dans d’autres pays européens. Ils demandent aussi la régularisation des travailleurs sans papiers ou encore l’ouverture des emplois fermés aux non-européens. Ces revendications seront à l’ordre du jour des Universités européennes de l’égalité et contre le racisme qui se tiendront à Paris les 5, 6 et 7 décembre prochain.