Les opposants à la réforme des retraites sont de nouveau dans la rue mardi 26 novembre 2013. Ils appellent à des rassemblements devant les préfectures, ainsi que devant l’Assemblée Nationale, où doit avoir lieu le vote du texte.
Cette réforme est défendue comme nécessaire et juste par le PS, mais elle combattue par la droite et par le Front de gauche.
Le 5 novembre dernier, le Sénat avait rejeté à l'unanimité le projet de réforme, car celui-ci avait été transformé et amputé de ses dispositions phare, à savoir l’allongement progressif de la durée de cotisation à 43 ans, le report de six mois de la revalorisation annuelle des pensions, la création d'un compte personnel de prévention de la pénibilité, etc.
"Le texte, tel qu'il a été modifié par la droite du Sénat, était devenu inacceptable", avait expliqué le sénateur-maire de Dijon François Rebsamen, qui est aussi chef de file des sénateurs PS.
Pour plusieurs syndicats, l’allongement de la durée de cotisation est "une mesure injuste qui va condamner les jeunes salariés d’aujourd’hui à travailler 43 ans, les privant ainsi du droit effectif à une retraite à taux plein à 60 ans. Ce projet injuste et inacceptable conduirait aussi à un appauvrissement des futurs retraités, notamment les femmes", déclare la CGT, qui défilera aux côtés de FO, FSU et Solidaires notamment.
Le vote solennel sur le projet de loi "garantissant l'avenir et la justice du système de retraites" aura lieu mardi 26 novembre, puis ce sera au Sénat de le reprendre, sans doute pour le rejeter à nouveau, mais l'Assemblée aura le dernier mot.