Avec le retour du printemps vient aussi la crainte des expulsions locatives. En effet la trève hivernale a pris fin le mardi 1er avril à 6 heures du matin.
Au départ, des impayés de loyer
La très grande majorité des expulsions (95%) est liée à des impayés de loyer, selon la Fondation Abbé Pierre.En Côte d'Or, et c'est une moyenne, sur les 30 000 logements du parc locatif, tous bailleurs sociaux réunis, une centaine de mesures d'expulsion sont prises par le Préfet.
Les procédures sont longues
Lorsqu'une procédure d'expulsion est lancée. Elle peut durer environ 2 ans. C'est qu'aucune solution n'a pas encore été trouvée avec le bailleur. Mais rien n'est encore perdu.Les travailleurs sociaux, les associations peuvent accompagner dans leurs démarches juridiques et administratives les locataires. Comme par exemple les Restos du cœur qui possèdent un relais juridique.
Le reportage d'Isabelle Riviere et Christophe Gaillard
Intervenants : Christophe Berion, Directeur Général d'Orvitis - Jean-Pierre Laissus, Bénévole au Restos du Cœur - Me Stéphane Maussion, Avocat spécialiste du droit immobilier![](https://assets.webservices.francetelevisions.fr/v1/assets/images/4b/b9/f6/4bb9f69a-0d11-4fbc-8677-070e838897eb.jpeg)
La trève hivernale s'est achevée hier, les expulsions vont pouvoir reprendre. Mais attention aux idées reçues, en France, les propriétaires publics ou privés ne peuvent expulser du jour au lendemain. Une procédure d'expulsion dure environ 2 ans, durant lesquels bon nombre de solutions sont proposées aux locataires avant de faire appel à la force publique. Et parfois, c'est le propriétaire qui se trouve en grande difficulté.