SNCF : un mouvement de grève est en cours jusqu'au vendredi 23 mai à 8h

Une grève de certains personnels SNCF entraînera des perturbations sur le réseau TER Bourgogne du mercredi 21 mai, à 20h, au vendredi 23 mai 2014, à 8h.

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Trois syndicats (la CGT, l'UNSA et Sud Rails) ont appelé à une grande manifestation unitaire à Paris jeudi 22 mai 2014. Les cheminots protestent notamment contre la réforme ferroviaire qui doit être examiné le 16 juin par l'Assemblée nationale. La réforme doit désendetter le système ferroviaire et préparer l'ouverture du secteur à la concurrence.

Quelles sont les perturbations prévues ?

En Bourgogne, des perturbations sont à prévoir notamment sur les lignes suivantes indique le site TER Bourgogne :
  • Dijon-Mâcon-Lyon
  • Dijon-Decize-Cercy-Nevers
  • Nevers-Paray-Lyon
  • Nevers-Cosne-Paris
  • Dijon/Bourg-en-Bresse
  • Dijon/Is-sur-Tille
  • Dijon-Laroche-Auxerre
  • Dijon-Laroche-Paris
  • Auxerre-Laroche-Paris
Aucune perturbation n'est prévue sur les grandes lignes.

Pourquoi les cheminots font-ils grève ?

Les syndicats militent depuis des années en faveur d'une réforme du ferroviaire. Mais, le projet de réforme qui doit être examiné par les parlementaires ne répond pas à leurs attentes et doit être amendé, estiment-ils. "Pour nous, si le projet de loi reste en l'état, c'est l'éclatement à terme du système", déclare Marc Baucher, secrétaire général de l'Unsa.

Le projet de loi prévoit la création d'un groupe public industriel intégré. Ce groupe sera composé d'un établissement public à caractère industriel et commercial (Epic) "mère", nommé "SNCF", et de deux Epic "filles" : "SNCF Réseau", le gestionnaire d'infrastructure, l'actuel Réseau ferré de France (RFF), et "SNCF Mobilités", qui exploitera les trains. L'établissement mère sera dirigé par un directoire composé des présidents de SNCF réseau et SNCF Mobilités, nommés par l'État.

Quid de l'affaire des trains trop larges ?

Le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll a jugé "assez consternante" l'affaire des trains trop larges, qui va nécessiter de raboter 1 300 quais, dont 38 en Bourgogne. "Cela justifie d'autant plus la réforme ferroviaire qui est en préparation pour coordonner les actions et les choix entre celui qui gère les infrastructures (Réseau ferré de France, RFF) et ceux qui font l'exploitation des trains (la SNCF), puisque s'il y a dysfonctionnement il est là", a expliqué le ministre.
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