Les Bleus affrontent le Honduras pour leur premier match dans le Mondial-2014, à Porto Alegre, au Brésil, dimanche 15 juin 2014. Le Bourguignon Antoine Griezmann, invité de dernière minute de la liste des 23, suscite beaucoup d’espoir.
C'est l'heure de vérité pour les Bleus
Quatre ans après le fiasco sud-africain, l'équipe de France, orpheline de Franck Ribéry et particulièrement rajeunie, débute une énième opération reconquête au Brésil.L'heure de vérité a sonné pour Didier Deschamps et ses troupes. Tout le monde a les yeux rivés sur ce rendez-vous, qui est censé donner le ton pour la suite du tournoi dans un groupe E largement à la portée des Bleus (avec la Suisse et l'Equateur).
Le sélectionneur, ancien capitaine des champions du monde (1998) et d'Europe (2000), sait bien le chemin qui reste à parcourir pour un pays qui n'a plus remporté son premier match dans une Coupe du monde depuis 1998 face à l'Afrique du Sud (3-0).
Toute la pression repose maintenant sur les épaules de Karim Benzema, au sortir d'une saison pleine avec le Real Madrid ponctuée par une victoire en Ligue des champions. Jusqu'ici, l'ancien Lyonnais, non retenu pour la Coupe du monde 2010 par Raymond Domenech, est passé à côté de ses deux phases finales (Euro-2008 et 2012), traversées sans parvenir à marquer le moindre but. A 26 ans, le temps est venu pour lui de s'installer comme le patron en sélection.
Antoine Griezmann, l'invité de dernière minute
Selon la mise en place tactique de samedi à huis clos, Karim Benzema devrait occuper l'axe avec à ses côtés l'inamovible Mathieu Valbuena. Il y a aussi et surtout Antoine Griezmann, l'invité de dernière minute de la liste des 23. Le Mâconnais a été préféré à Olivier Giroud, pourtant très à l'aise durant la préparation (3 réalisations en 3 matches).En attendant, il faudra savoir maîtriser l'engagement et l'agressivité du Honduras, qui a effrayé l'Angleterre (0-0), le 8 juin en amical. Une tâche a priori à la portée des Français bien que les Latino-Américains émargent à la 33e place du classement Fifa (la France est 17e). A moins que l'inexpérience des Tricolores (26 ans et demi de moyenne d'âge, trois joueurs seulement au-dessus de 50 sélections) ne leur joue des tours. Un scénario-catastrophe que personne n'ose envisager.