Ce vendredi 20 juin, une cinquantaine de salariés a débrayé devant le site d'Amazon de Sevrey, près de Chalon-sur-Saône. A l'appel de la CGT, ils ont manifesté pour la 3ème fois en un mois. En effet, le 26 mai dernier et le 3 juin, ils avaient déjà fait parler d'eux.
Dans le collimateur, les Négociations Annuelles Obligatoires
Les syndicalistes CGT de la société Amazon, basée à Sevrey, à côté de Chalon-sur-Saône, ont déjà manifesté pour protester contre le résultat insuffisant des Négociations Annuelles Obligatoires, le 26 mai dernier, et le 3 juin.Ils avaient d'ailleurs déjà constitué une délégation en visite de solidarité avec les salariés du site d'Amazon à Saran (Loiret), proche d'Orléans.
La Direction d'Amazon propose en effet un 13ème mois de salaire, en suppression de la Prime de Fin d'année et des primes trimestrielles.
Par ailleurs, les deux pauses de 20 minutes de la journée seraient remplacées par une pause unique de 30 minutes.
Un employé parcourt en moyenne 20 kilomètres à pied à l'intérieur de l'entrepôt pour confectionner les colis.
L'augmentation générale serait de 1,4%, soit 22 euros bruts/mois.
La liberté d'expression syndicale en question
L'autre revendication des grévistes repose sur le fait de pouvoir librement exercer le droit syndical dans l'entreprise. Les personnels grévistes expriment que des pressions seraient effectuées sur les salariés les plus fragiles socialement, afin de les inciter à ne pas faire grève, ou à ne pas s'exprimer.L'interview dAlain Jeault, Délégué syndical CGT
(recueillie par Mayline Barate et Jean-François Guilmard)
Pour la 3ème fois en un 1 mois, les 280 salariés du site d'Amazon à Sevrey, près de Chalon-sur-Saône, étaient appelés à débrayer à l'appel de la CGT. Une cinquantaine de personnes se sont retrouvées devant les grilles de l'entreprise. Ils protestaient contre le résultat des négocations annuelles obligatoires portant sur les salaires et les conditions de travail. Un exemple, la direction propose l'instauration d'un 13e mois en échange de la suppression de primes de fin d'année et trimestrielles et en contre-partie d'une pause qui passerait de 40 mn à 30 mn. Inadmissible pour les grévistes qui accusent également la direction de bafouer le droit de grève. Alain Jeault, délégué syndical CGT.