En ce jeudi 25 septembre, journée nationale d'hommage aux harkis, des cérémonies sont organisées dans différentes villes de la région. C'est l'occasion de donner la parole à ces Algériens qui ont choisi de se battre aux côtés de l’armée française pendant la guerre d’Algérie.
Pourquoi une journée d'hommage?
Cette journée à été instituée, en 2001, pour reconnaître officiellement les sacrifices consentis par ces membres des forces supplétives de l'armée française. A la fin de la guerre d'Algérie, ils ont dû fuir leur pays craignant les persécutions du FLN et la mort qui leur semblait promise. Après leur rapatriement en France, pour ceux qui ont eu cette chance, ils sont tombés dans l'oubli, ont été logés dans des camps et ont été couverts d'opprobre. De plus en plus de plaques commémoratives sont apposées pour rappeler aux nouvelles générations cette page de notre histoire. En Bourgogne, il en existe sept. Il y a deux ans, Nicolas Sarkozy a officiellement reconnu la responsabilité du gouvernement français dans « l'abandon » des harkis après la, signature des accords d'Evian en 1962.Un manque de reconnaissance
Les historiens ne parviennent pas à se mettre d'accord sur le nombre de harkis ayant fait souche en France. Certains avancent le chiffre de 500 000 et 800 000 personnes. Ces vieux Messieurs s'estiment les grands oubliés de cette guerre. Ils vivent aujourd'hui difficilement avec une maigre pension d'anciens combattants. Pour leurs descendants, le passé est aussi lourd à porter.Comme en témoigne ce reportage réalisé à Digoin par D. Boutillet et R. Ho-a-Chuck avec:
- Mohammed Nouarat, harki
- Mireille Brun, présidente de l'Union Nationale des Harkis Sud Saône-et-Loire
- Abdelkader Ouzhenc, harki