Pour remplacer Pierre Moscovici désormais commissaire européen, une élection partielle pourrait bien avoir lieu.
Et c'est bien ce qui fait trembler tout le gouvernement. Car cette élection partielle pourrait, en cas de défaite, faire perdre la majorité absolue à l’Assemblée nationale.
La Commission européenne a été investie mercredi 12 octobre par le Parlement de Strasbourg. Elle prendra ses fonctions le 1er novembre. Pierre Moscovici, le nouveau commissaire français, devra donc démissionner avant cette date de son mandat de député.
Pour éviter une partielle risquée dans une circonscription où les villes de Valentigney et Hérimoncourt ont par exemple basculé de gauche à droite en mars dernier, le gouvernement et le Parti socialiste tente de gagner du temps .
Pierre Moscovici a été chargé d’une opportune mission parlementaire, ce qui devait lui permettre d’être remplacé au bout de six mois, par Frédéric Barbier, son suppléant.Seulement voilà, cette fameuse période de six mois s’achève le 5 novembre. 5 jours trop tard pour le PS.
Nicolas Bodin, le patron des socialistes du Doubs, a semble-t-il découvert ce problème de timing il y a quelques jours seulement, en lisant la presse.
« Je n’ai pas l’impression qu’il y ait d’alternative. Il y aura bien une élection partielle. Et le Parti socialiste essaiera de la gagner », explique le premier secrétaire fédéral.
Les électeurs de la 4e circonscription du Doubs choisiront donc un nouveau député. Le PS et l’UMP ont déjà leur candidat, pas encore le FN.
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