Un touriste britannique a été retrouvé mort à Dole dimanche matin près de son hôtel. La police judiciaire de Dijon, en charge de l'enquête, a lancé un appel à témoin pour tenter de déterminer l'emploi du temps de la victime
A l'issue de l'autopsie du corps d'un touriste britannique, découvert dimanche matin à proximité d'un hôtel à Dole (Jura), la piste criminelle envisagée dans un 1er temps s'écarte et les enquêteurs s'orientent vers la piste accidentelle. Le Britannique de 50 ans retrouvé mort à Dole présentait une importante blessure à la tête, laissant penser à une agression, et une enquête criminelle avait été ouverte.
La mort accidentelle est « plausible »
Mais d'après les premiers résultats de l'autopsie du corps, rendus mercredi, les enquêteurs "s'orientent finalement vers une thèse accidentelle", qui reste à confirmer par des constatations supplémentaires, a indiqué une source policière à l'AFP. La victime a été retrouvée en contrebas d'un muret de 2,40 m de haut. "Il aurait pu tomber de 2,40 m de haut et se frapper le crâne sur un trottoir". Selon le médecin légiste, "c'est plausible", a précisé la même source.Une soirée arrosée qui finit mal ?
Le ressortissant britannique rentrait d'un séjour en Italie et regagnait l'Angleterre avec son épouse et un ami. Le trio avait fait escale dans un hôtel de Dole pour la nuit de samedi à dimanche. Samedi soir, le quinquagénaire avait consommé de l'alcool à l'hôtel, avant de sortir seul après s'être disputé avec sa femme, qui s'était inquiétée de ne pas le voir rentrer, avant de finalement décider d'aller se coucher. Son ami a dû être placé en dégrisement pour pouvoir être entendu par les enquêteurs, a dit la source policière.La police lance un appel à témoin
Le corps de la victime a été retrouvé dimanche matin à proximité de l'hôtel, en contrebas du muret. L'heure de la mort n'est pas établie.La police judiciaire de Dijon, en charge de l'enquête, a lancé un appel à témoin pour tenter de déterminer l'emploi du temps de la victime entre samedi 23h30 et dimanche 8H00 et comprendre ce qui s'est passé.
John Napoletani en 2006