Les personnels du collège Saint-Exupéry et les fédérations de parents d'élèves appellent à un nouveau rassemblement ce mercredi 3 décembre devant l'Inspection Académique. Ils refusent la sortie de la Zone d'Education Prioritaire de l'établissement.
Accompagnement de sortie des ZEP
Les personnels et parents d'élèves ne croient pas aux "discours rassurants sur l’accompagnement des sorties de ZEP qui traduisent en fait un étalement dans le temps de la diminution des moyens. Si nous sommes attentifs aux propos de la Ministre qui annonce que les moyens seront calculés plus finement aux établissements en fonction notamment des « freins sociaux » rencontrés, nous ne pensons pas que cela soit applicable dans la durée. En effet, si on prend aux uns pour donner aux autres, il faudra que tel ou tel établissement accepte, par exemple, de fermer une classe, s’il voit ses moyens réduits au profit d’autres. Quel établissement de Saône et Loire acceptera cela ? Nous ne voulons pas opposer les établissements les uns aux autres !"Nombre insuffisant de ZEP
Personnels et parents d'élèves poursuivent : "La raison de notre colère qui s’exprime et qui fédère largement les acteurs de l’Ecole tient au fait que notre académie dispose d’un nombre insuffisant de ZEP, dans la nouvelle cartographie en préparation. Comme dans beaucoup d’autres endroits en France, nous attendons des réponses et un engagement sur ce point, pour que la rentrée 2015 se fasse, encore, dans l’éducation prioritaire !"Le reportage de Damien Boutillet et Gabriel Talon à Mâcon
Intervenants :- Done Demirel, Déléguée de parents d'élèves
- Fabien Ben, Directeur académique des services de l'éducation nationale de Saône et Loire
- Romain Morlat, Délégue SNES FSU
- Catherine Carle Viguier, Adjointe au maire de Mâcon en charge de l'éducation (UMP)
durée de la vidéo : 00h02mn00s
La réforme annoncée des Zones d'Education Prioritaire mobilise un peu partout dans la région. C'est notamment le cas en Saône-et-Loire à Mâcon où un collège et 4 écoles devraient sortir du dispositif. Cela veut dire moins de moyens. Cela fait pourtant près de 30 ans que ces établissements en bénéficient. Manifestations, occupations de classes. Les parents, les enseignants et les élus réagissent. Reportage de Damien Boutillet et Gabriel Talon.
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©INA