Une unité d'enseignement spécialisée a été inaugurée ce 3 décembre à Quetigny, journée internationale des personnes handicapées. Destinée aux jeunes élèves porteurs de troubles envahissants du développement, cette unité veut offrir à chaque enfant les meilleures conditions pour bien apprendre.
L'école marternelle de la Fontaine aux Jardins à Quetigny
C'est l'établissement qui a été retenu car il présentait tous les critères imposés par un cahier des charges national : environnement, espace des salles de classe...Ce programme a débuté à la rentrée de Septembre, il accueille actuellement 6 enfants à plein temps, et dispose d'une place supplémentaire, bientôt comblée.
Le but est de permettre à ces enfants de pouvoir rejoindre par la suite des établissements classiques.
Une création inédite dans l'académie
Cette unité est le fruit d'un long travail entre l'Education Nationale (services de la DS DEN 21, rectorat, enseignantes), l'Acodège (Service d'Education Spéciale et de Soins à Domicile), l'Agence Régionale de Santé et la ville de Quetigny.Le coût de cette unité est de 280 000 euros, car il a fallu créer un poste à temps plein d'éducatrice spécialisée, assistée d'une psychologue, d'une psychomotricienne, d'une orthophoniste, de 3 assistantes, une éducatrice de jeunes enfants.
Le plan national est fort d'un budget de 2,8 millions d'euros, et chaque département devrait disposer d'une unité d'enseignement.
La Saône-et-Loire devrait bénéficier d'une unité similaire à la rentrée 2015.
Le reportage de Pauline Ringenbach et Jean-Louis Saintain
Intervenants :- Kévin Léoni, Papa de Timmy (3 ans)
- Nathalie Bougaud, Enseignante spécialisée
- Denis Rolland, Recteur de l'académie de Dijon
C'est une première dans la région, une classe réservée aux enfants autistes à été inaugurée ce matin. Cette unité d'enseignement acceuille 6 enfants à l'école maternelle de Quetigny. Une inauguration officielle qui a eu lieu symboliquement aujourd'hui à l'occasion de la journée internationale des personnes handicapées. Pauline Ringenbach et Jean-Louis Saintain ont pu suivre le quotidien de ces enfants pendant quelques heures.
