Le zénith de Dijon était comble, mercredi soir lors de la première des quatre soirées de gala du Cadre Noir au Zénith de Dijon. Un spectacle exceptionnel avec 20 écuyers et 30 chevaux, accompagnés d'un grand orchestre.
Chaque année le Cadre Noir propose une quinzaine de galas à Saumur, mariant l'art équestre à la musique orchestrale et quelques rares galas en extérieur, comme c'est le cas ces jours-ci au Zénith de Dijon. Il s'agit d'un spectacle en 15 tableaux réalisés sur une piste de 62 mètres sur 22 mètres.
Le Cadre Noir est né de l'ancienne cavalerie française. Au lendemain des guerres Napoléoniennes, la cavalerie était décimée. Il fallait reconstituer les troupes à cheval. C'est ainsi qu'une école de cavalerie a été créée 1815 à Saumur avec un corps enseignant formé des meilleurs écuyers de l'Ancien Régime ou de l’Empire, issus des Manèges de Versatiles, des Tuileries ou de Saint-Germain, l'élite de l'époque. Ils avaient pour mission de former les élèves officiers de cavalerie et de normaliser l'emploi du cheval de guerre.
##fr3r_https_disabled##La cavalerie engagée sur les champs de bataille en 1914 a payé un lourd tribut à la première guerre mondiale. Les premiers véhicules blindés et l'aviation ont remis en question l'utilité des chevaux et l'utilité du Cadre Noir au sein de l'armée. Le gouvernement de l’époque n'a pas pu se résoudre à faire disparaître ce qui est devenu au fil des temps un véritable patrimoine vivant pour la France.
Le Cadre Noir est resté une institution militaire jusque dans les années 70. Devant l'engouement des français pour l'équitation et la multiplication de centres équestres, la décision a été prise de créer une Ecole nationale d'équitation. Elle a été créée par décret en 1972 et s'est constituée autour du Cadre Noir de Saumur qui a pour vocation de préparer ses élèves aux diplômes supérieurs d'enseignants ainsi qu' à la compétition de haut niveau.
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