Ils n'ont pas le droit de grève. C'est à la pause-déjeuner que les agents du service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP) du Doubs ont manifesté ce jeudi 26 mai devant le tribunal de Besançon. En lutte contre le manque de moyens et l'absence de revalorisation indemnitaire.
En outre, durant cette semaine morte, ces agents, qui dépendent du ministère de la justice, ne recoivent personne, ne répondent ni au téléphone ni à leurs mails et ne transmettent aucune information à l'autorité judiciaire.
Cet appel à la mobilisation a été lancé par les syndicats CGT, snepap FSU, la CFDT, Interco Justice.
Au sein du SPIP de Besançon, un agent prend en charge en moyenne 112 personnes placées sous main de justice, détenues ou en milieu dit ouvert après une condamnation (travail d'intérêt général, sursis avec mise à l'épreuve, libération conditionnelle ou sous contrainte, contrôle judiciaire ou sous aménagement de peine).
Impossible, selon ces agents, d'assurer correctement leur indispensable mission de prévention de la récidive.
Au plan national, une autre semaine morte est prévue du 6 au 10 juin.