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5 faits historiques sur les Jeux olympiques de l’Antiquité

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France 3 Bourgogne-Franche-Comté s’est rendu,le samedi 6 avril en direct, au Muséo Parc Alésia

Saviez-vous que les Jeux olympiques, pensés par Pierre de Coubertin, étaient inspirés des Jeux olympiques de la Grèce antique ? Cette grande compétition sportive existe bel et bien depuis des siècles mais a su évoluer au fil des décennies : règles et disciplines n’étaient pas les mêmes qu’aujourd’hui. France 3 Bourgogne-Franche-Comté s’est rendu au MuséoParc Alésia, l’occasion pour nos équipes de découvrir des sports d’antan.

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Le MuséoParc Alésia nous fait découvrir, autour d’ateliers et d’expositions, la connexion entre les jeux antiques et modernes, témoins d'un âge d'or passé et présent. Depuis leur naissance en -776, les jeux ont perduré pendant près de mille ans avant d’être interrompu au 4ème siècle, pour enfin renaître en 1896 grâce à Pierre de Coubertin. Pendant plus d’un millénaire, les Jeux olympiques antiques étaient célébrés en l’honneur d’un dieu, Zeus. Le terme "Jeux olympiques" trouve son origine dans cet hommage rendu à Zeus, maître des dieux de l'Olympe, "olympique" faisant référence à Olympie, le lieu sacré où ces jeux étaient célébrés.

France 3 Bourgogne-Franche-Comté s’est aventurée dans les vestiges de l’Antiquité, là où de nombreuses anecdotes sur les Jeux olympiques se sont fait entendre. On vous en partage 5 dans cet article.

Les femmes interdites aux Jeux olympiques

Dans l’Antiquité, les compétitions des Jeux olympiques antiques sont strictement interdites aux femmes, sous peine de mort. Seules les femmes non mariées peuvent assister aux compétitions. Certaines en sont cependant sorties victorieuses, grâce aux courses hippiques. En effet, dans le cas de ces courses, les femmes pouvaient être propriétaires des chevaux. En cas de victoire, ce sont les chevaux et les propriétaires qui gagnent la course. Kyniska de Sparte est la première femme à remporter les Jeux olympiques antiques grâce à ces courses hippiques.

Une autre femme a su se démarquer dans l’histoire des Jeux olympiques : Kallipateira. À l’occasion de la participation de ses fils aux Jeux olympiques antiques, Kallipateira se déguise en entraîneur et se retrouve sur le terrain pour les assister. Elle se fera finalement démasquer, après la victoire d’un de ses fils et dans un élan de joie qui fera tomber ses vêtements. Grâce à sa famille réputée pour ses champions olympiques, la jeune femme ne sera pas punie. En revanche, une règle s’instaurera après l’événement : tous les entraîneurs devront être nus lorsqu’ils assisteront aux prochains Jeux olympiques.

Les épreuves olympiques des jeux antiques

Les Jeux olympiques antiques sont composés de plusieurs étapes. L’épreuve de démarrage est la course hippique ou course de char : c’est la première épreuve disputée lors des 5 jours de programme de jeu. On raconte que les aristocrates sont les plus nombreux à participer à cette épreuve, ce qui la rend prestigieuse. Cette course est également réputée pour être dangereuse, à cause des virages souvent difficiles à emprunter. De grands noms de l’histoire ont participé à la course, on retrouve notamment Philippe II de Macédoine ou encore le père d’Alexandre le Grand.

Au MuséoParc Alésia, les visiteurs pourront plonger dans l’époque de l’Antiquité en assistant et en écoutant une course fictive de char.

Les Jeux olympiques antiques se poursuivent avec le pentathlon. Le pentathlon est un mélange de cinq épreuves des jeux antiques, avec cinq disciplines sportives différentes. Les athlètes antiques débutent par le lancer de javelot, puis le lancer de disque et terminent par le saut en longueur. S’il n’y a pas de vainqueur, les arbitres départagent les athlètes avec une épreuve de course à pied et s’il n’y en a toujours pas, ils départagent avec une dernière épreuve de lutte.

  • Le javelot antique est fait en bois de sureau et mesure 1 mètre 50, soit 50 centimètres de moins que le javelot moderne. Pour le lancer de javelot antique, les athlètes ne prennent pas d’élan. Pour lancer le javelot, il suffit de tendre le bras vers l’arrière et de propulser le javelot dans les airs. L’athlète qui envoie le javelot le plus loin, gagne.
  • Le lancer de disque antique peut avoir plusieurs diamètres et plusieurs poids (jusqu’à 5 kg). Ce sont les arbitres, désignés dans chacune des cités grecques qui participent au concours, qui se chargent de se mettre d’accord sur le poids et la taille du disque. À la différence du lancer de disque contemporain, les athlètes partent dos à la direction voulue, puis, jambes fléchies, ils opèrent un demi-tour sur eux-mêmes avant de lancer le disque.
  • À l’inverse du saut en longueur contemporain, le saut en longueur antique se pratique en ne prenant pas d’élan. Les athlètes s’aident de poids, sur lesquels ils s’appuient. Les poids sont faits de bronze, de fer ou de pierre et peuvent peser jusqu’à 2 kg. Ainsi, la vitesse du balancement des bras et des poids leur permet de faire cinq bonds consécutifs. L’athlète qui atteint la plus longue distance de saut, remporte l’épreuve.

À l’époque, certains athlètes ne parvenaient pas à atteindre la totalité des épreuves : il existait un système d’élimination. Au bout de trois épreuves ratées, l’athlète était disqualifié.

Au MuséoParc Alésia, les équipes présentent les activités sportives olympiques telles qu’elles étaient pratiquées, il y a plus de 2 000 ans. L’occasion pour les visiteurs de s’initier à quelques épreuves.

Le culte du corps et de l'esprit chez les athlètes de l'Antiquité

Avant chaque compétition, les athlètes antiques prenaient grand soin de leur corps. Après leur entraînement, ils allaient au bain, se gommaient et se nettoyaient la peau avec un strigile, appareil qui permet d’enlever l’huile. En plus du corps physique, les athlètes devaient avoir une belle âme. Pour parfaire leur culture et leurs savoirs, ils suivaient des cours de rhétorique et assistaient à des conférences.

Le relais de la flamme olympique

Le relais de la flamme olympique, symbole du lien entre les jeux antiques et les jeux modernes, n’est pas antique. Il est apparu bien après le début des Jeux olympiques.

La flamme naît en 1928 aux jeux d’Amsterdam et le relais en 1936 aux jeux de Berlin. Cependant, des recherches historiques montrent que la flamme a probablement été inspirée d’anciennes traditions antiques. En effet, au début des jeux antiques, il y avait des messagers qui parcouraient la Grèce pour annoncer les jeux.

La récompense du vainqueur des jeux antiques

Loin des récompenses contemporaines, l’athlète antique recevait une couronne d’olivier lors de sa victoire. Il n’y avait pas de podium mais bien qu’un seul vainqueur.

Plusieurs mythes grecs expliquent la présence d’olivier sur la couronne. Une des légendes raconte qu’Héraclès a ramené un olivier du pays mythique hyperboréen, pour faire de l’ombre aux spectateurs à Olympie. Ce serait ensuite devenu la récompense des vainqueurs.

Au MuséoParc Alésia, un atelier de création de couronne attend les visiteurs.

Dans l’émission spéciale "Alésia : les jeux antiques", Pascal Gervaize et Fabienne Acosta se sont installés au MuséoParc Alésia, pour découvrir et nous partager l’histoire des Jeux olympiques. Pascal reçoit des invités pour partager des anecdotes historiques et Fabienne nous fait découvrir des sports d'antan.

"Alésia : les jeux antiques", une émission disponible dès à présent sur la plateforme france.tv.

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