A partir du 1 er septembre, les conducteurs d'autocars et de bus devront souffler dans un éthylotests avant de pouvoir démarrer. Une mise aux normes qui a un coût pour les entreprises.
Obligatoires depuis 2010 sur les bus et cars neufs transportant des enfants, ces éthylotests appelés EAD devront désormais être présents sur tout véhicule de transport de personnes.
Le parc est équipé "à 80-90%", estime Stéphane Vialettes, directeur général d'Alcolock France, fabricant d'EAD.
"On est de loin le premier pays au monde en nombre de véhicules de transport en commun équipés", confirme Charles Mercier-Guyon, médecin du Centre d'études et de recherches en médecine du trafic:
"Par contre, pour les particuliers..."
Le principe est simple: le chauffeur souffle dans un éthylotest couplé au système de démarrage qui se bloque si l'alcoolémie est trop élevée.
D'après nos confrères du Figaro, "la pose de l'éthylotest antidémarrage s'accompagne de la création d'un fichier d'informations relative à son fonctionnement. Une nouveauté qui oblige les transporteurs à des formalités obligatoires auprès de la commission.( ..) Pour éviter la constitution d'un fichier d'infractions, l'éthylotest antidémarrage sera calé en dessous de 0,2 g/l de sang, le taux imposé à ces professionnels de la route, au lieu du 0,5 g habituel. Ensuite, l'employeur ne pourra accéder au résultat exact de la mesure et saura seulement si le test est positif ou négatif. Passés 45 jours, toutes ces données ne pourront plus d'ailleurs être conservées".
Nos confrères Jean-Luc Gantner et David Martin (montage Alexandre Baudrand) se sont rendus chez un autocariste de Rang-Lès-l'Isle (Doubs) pour voir comment la rentrée se préparait. Des éthylotests sont bien installés dans chaque autocar.