Au lycée Castel de Dijon, 350 élèves étaient prêts à plancher sur l’épreuve de philosophie ce matin du 15 juin 2017. Pour cette première épreuve du baccalauréat général et technologique, les lycéens ont dû choisir l'un des trois sujets proposés.
Les élèves de terminale ne sont pas au bout de leur peine. Au lycée Castel, 350 lycéens peu loquaces - sans doute à cause de la pression - se préparaient à passer l’épreuve de philosophie, à 8 heures ce matin du 15 juin.
Ils ont eu à affronter de belles questions philosophiques. Ils ont dû répondre à l'un des trois sujets proposés par section, comme "Suffit-il d’observer pour connaître?" chez les littéraires, "Défendre ses droits, est-ce défendre ses intérêts?" en ES ou encore "Une œuvre d’art est-elle nécessairement belle?" pour les scientifiques.
Il était aussi possible de plancher sur des textes de grands philosophes comme Rousseau, Hobbes et Foucault.
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« Une épreuve enviée à l’étranger »
Pour la rectrice de l’académie de Dijon, "la philosophie est une matière extrêmement importante". Elle est l’une des plus anciennes épreuves du baccalauréat, Elle existe depuis 1808 et a été instaurée par Napoléon Bonaparte.
Aujourd’hui, « la philosophie est un trait d’union entre les différentes sections, indique la rectrice. C’est ce qui fait la particularité des études en France, on nous envie [à l'étranger]le fait que les jeunes puissent apprendre la philisophie ». La philosophie reste, de fait, une épreuve typiquement française.
Le reportage de M. Barate et T. Pfeiffer avec :
- des lycéens de Terminale
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