Collecte d'armes non déclarées : en Bourgogne, 4 770 armes ont été remises à l'Etat

Du 25 novembre au 2 décembre, l'Etat organisait une "opération d'abandon simplifié d'armes à l'Etat". Le but : que les particuliers se séparent de leurs armes non-déclarées. En Bourgogne, l'opération a connu un succès inespéré : ce sont plus de 4 770 armes qui ont été abandonnées.

Mise à jour le 6 décembre après une actualisation des chiffres de la préfecture de Saône-et-Loire

Ces derniers jours ont été animés dans les commissariats de police et les brigades de gendarmerie bourguignonnes. Mais pas pour les raisons habituelles. Du 25 novembre au 2 décembre, ce sont 4 770 armes non déclarées qui ont été laissées aux forces de l'ordre par des habitants de la région, à l'occasion de "l'opération d'abandon simplifié d'armes à l'Etat".

Pendant cette semaine, les particuliers pouvaient venir abandonner leurs armes non-déclarées gratuitement et sans crainte de poursuites judiciaires, ce qui n'est pas le cas normalement. Pour ceux qui souhaitaient seulement régulariser leur situation, il était possible de simplement enregistrer son arme dans le système d'information sur les armes (SIA), une démarche obligatoire.

Bilan : en Bourgogne comme dans tout le pays, l'opération a connu un grand succès. En Côte-d'Or, dans la Nièvre, la Saône-et-Loire et l'Yonne, ce sont en tout 4 770 armes qui ont été abandonnées et 1 745 armes qui ont été enregistrées dans le SIA.

Dans le détail, les Saône-et-Loiriens se sont montrés les plus actifs avec 2 204 armes et 47 622 munitions abandonnés. L'Yonne suit avec 1 000 armes déposées. Vient ensuite la Côte-d'Or, où 882 armes et 30 944 munitions ont été laissés aux forces de l'ordre. La Nièvre ferme la marche. Là-bas, ce sont 684 armes et 21 818 munitions qui ont été collectés.

La quasi-majorité de ces fusils, pistolets et armes à poing sont de vieilles armes qui datent des Première et Seconde guerres mondiales, transmises au sein des familles via des héritages. De nombreux fusils de chasses ont également été déposés.

En Bourgogne, c'est 14 points de collecte qui avaient ouverts leur porte pour l'occasion. Un dispositif qui dans certains cas s'est avéré insuffisant. En effet, certains commissariats se sont retrouvés débordés, à l'image des longues files d'attente qui se sont constituées à l'hôtel de police de Dijon, place Suquet.

Petit rappel à ceux qui auraient néanmoins raté le coche : si vous avez toujours chez vous une arme non-déclarée, son enregistrement en ligne dans le SIA est obligatoire.

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