Grégoire Courtine a fait ses études à l'Université de Bourgogne. Aujourd'hui, il est aussi l'homme dont les travaux font la Une du New-York Times. Grâce à lui, les paralysés peuvent espérer retrouver un jour l'usage de leurs membres.
Voilà un nom qu'il vaut mieux retenir : Grégoire Courtine. Le Bourguignon est à l'origine de ce que l'on peut considérer comme une révolution scientifique, un exploit. Grâce à ses travaux réalisés à Lausanne en Suisse, en compagnie de Jocelyne Bloch, le neuroscientifique redonne aux personnes paralysées l'usage de leurs membres.
Trois questions à Grégoire Courtine
- La Bourgogne, c'est quoi pour vous ?
Et à l'étranger, j'en garde mon amour du vin : le meilleur du monde ! La collègue avec laquelle j'ai publié les travaux dont tout le monde parle en ce moment est venue en Bourgogne. Je l'ai emmenée à Dijon (une ville qui s'est beaucoup améliorée depuis mon enfance !) et du côté de Beaune, où nous sommes allés manger au Charlemagne.
- Il y a eu du changement depuis votre passage sur le plateau de France 3 Bourgogne il y a quelques années...
L'année après mon passage sur le plateau, mon rat faisait la Une du New-York Times !
- Être Bourguignon à l'étranger, ça aide ?
Mon épouse, originaire du Texas, dit aussi la même chose. Partout où je vais, la plupart des gens connaissent notre région...
surtout pour sa moutarde et son vin il faut dire !
Grégoire Courtine a déjà été cité dans les pages du Monde et ses travaux ont fait la Une du New-York Times.
Pour faire remarcher ses patients, l'homme utilise des électrodes, qui envoient des stimulations électriques.
Tout est parti d'une découverte qu'il a faite en 2012. Ses travaux ont pu montrer qu'un rat paralysé était capable de remarcher.