#SiLesNoirsParlaientCommeLesBlancs : c'est le hashtag qui fait le buzz sur les réseaux sociaux. Jade Mendouga, 19 ans, étudiante à l'université de Dijon, a décidé de se moquer des réflexions racistes du quotidien en inversant les clichés. Des petites phrases reprises par de nombreux internautes.
Si les Noirs parlaient comme les Blancs...", lancé mardi 16 février par une jeune étudiante de Dijon, Jade Mendouga, inverse les clichés racistes et c'est un véritable carton sur les réseaux sociaux :
- "Il y a un blanc il empeste tout l'immeuble avec son roquefort et son maroille", tweete @habibRailane.
- "J'ai invité un pote blanc à la soirée! - Sérieux? - Ouai t'verras ça va être drôle il sait pas danser", plaisante également@_Maayze.
- "On a des amis blancs, on va en vacances en Europe. Mais on peut pas accueillir toute la misère du monde", surenchérit @Claudy_Siar.
Lancer un débat pour rigoler sur Twitter
A l'origine du hashtag #SiLesNoirsParlaientCommeLesBlancs, Jade Mendouga, 19 ans, une étudiante en langues à Dijon. Cette métisse, fille d'un Camerounais et d'une Française, poste alors :"Nan mais je suis pas raciste, j'ai une amie blanche hein "#SiLesNoirsParlaientCommeLesBlancs
— jaja (@supremenyx) 16 Février 2016
Jade voulait simplement "lancer un débat, pour rigoler avec les copines sur Twitter", mais elle ne s'attendait "pas à ce que le hashtag perce à ce point".
Et la mayonnaise prend très vite. "Non mais toi qui es blanche, charlotte, est-ce que c'est vrai que les blancs ont des petits pénis ?" s'amuse @KatelineViersac.
"C'est tes vrai cheveux ? Je peux toucher ? Ils sont super lisses, on dirait des poils de chiens" #SiLesNoirsParlaientCommeLesBlancs
— jaja (@supremenyx) 16 Février 2016
Le tweet préféré de Jade depuis la déferlante #SiLesNoirsParlaientCommeLesBlancs ? Celui de @caribbeaanb, retweeté plus de 7.500 fois, montrant une jeune femme noire avec dans ses bras trois enfants blonds souriants:
"Regarde c'est moi en safari en Europe.. J'avais envie de tous les adopter" #SiLesNoirsParlaientCommeLesBlancs pic.twitter.com/RVLssddfce
— Alexandra (@caribbeaanb) 16 Février 2016
Pour moi, ce genre de réflexion n'était pas perçu comme du racisme, mais comme quelque chose de bête... Ce hashtag, c'était pour souligner l'absurdité de ce que les gens peuvent dire parfois.