La commune de Charnay-lès-Mâcon serait la quatrième commune de France où le taux d'incidence est le plus important : 1272 cas pour 100 000 personnes. Un chiffre qui "ne veut rien dire" selon les élus.
L'incompréhension s'est installée sur la commune de Charnay-lès-Mâcon, en Saône-et-Loire. Les derniers chiffres de Santé Publique France révèlent un taux d'incidence très élevé : 1272 cas pour 100 000 personnes.
Seulement 90 cas positifs à Charnay ?
Un chiffre qui paraît alarmant. Mais la mairie tient à rassurer. "C'est un chiffre qui ne veut rien dire" selon Marie-Pierre Beaudet, adjointe aux solidarités, à la politique sociale et familiale de la mairie de Charnay-lès-Mâcon. "Ces statistiques sont basées sur des communes de 100 000 habitants. Mais à Charnay, nous avons 7 000 habitants. On ne comprend pas, ça n'a pas trop de signification."Ce taux d'incidence correspond en réalité à 90 nouveaux cas détectés en une semaine. "Ce n'est pas pire qu'ailleurs" ajoute l'élue, "la maladie progresse mais on est bien au-deçà des chiffres annoncés". Parmi les nouvelles contaminations, la maire, Christine Robin, a été testée positive mais sans aucun symptôme.
L'inquiétude face à une augmentation des cas
Des chiffres qui confirment que la deuxième vague de coronavirus est bien là et qui inquiètent les Charnaysiens, comme Cherki : "Je suis inquiet que la contamination s'accélère". Ou encore Christian : "A 70 ans passés, on est inquiet. Parfois je porte même le masque dans la voiture pendant 50 km".Pour les élus, il faut continuer à prendre les précautions d'usage et "ne pas s'alarmer". L'obligation du port du masque sur les marchés était déjà effective depuis le mois d'août. Le couvre-feu instauré dans le département a aussi renforcé le protocole sanitaire. "Il n'y a pas de choses nouvelles à mettre en place puisqu'elles existent déjà" confirme Madame Beaudet. Elle ajoute d'ailleurs ne pas avoir été "en contact avec l'ARS. Nous n'avons pas eu d'alerte."