Covid : pourquoi le New York Times conseille de préparer des gougères bourguignonnes pour fêter la fin de l’épidémie ?

Le New York Times a mis les gougères bourguignonnes dans sa rubrique "que lire, que regarder, que cuisiner… pendant qu’on reste confiné à la maison". Mais, quel rapport y a-t-il entre cette spécialité culinaire de Bourgogne et l’épidémie de coronavirus covid-19 ? 

 

Des gougères au Comté, au gruyère, au Cheddar…

Les gougères bourguignonnes font partie des recettes françaises les plus appréciées dans le monde entier. En voici encore une preuve (s’il en fallait une) : The New York Times vient de consacrer un article à cette spécialité gastronomique faite de pâte à choux salée agrémentée de fromage râpé.

Une gourmandise qui est souvent servie à l’apéritif sous forme de petits choux individuels ou comme entrée sous forme d’une couronne à découper en plusieurs parts.

C’est Dorie Greenspan, célèbre auteure de nombreux livres de cuisine, qui signe l’article paru dans The New York Times Magazine le 8 avril 2020. Elle raconte que parmi toutes les recettes qu’elle connaît, c’est celle de la gougère bourguignonne qui est la plus appréciée par ses invités.
Elle-même a découvert ce plat dans un restaurant de Bourgogne quand on lui a servi les célèbres petits choux à l’apéritif, en même temps qu’un Kir à la crème de cassis.

Depuis, Dorie Greenspan a un peu adapté la recette des gougères bourguignonnes : pour le fromage, elle utilise du Cheddar à la place du Comté ou du gruyère. Par ailleurs, dans la pâte, elle ajoute un peu de moutarde et des noix ou des noix de pecan grillées.
 

 

Préparer des gougères comme un acte de foi en ces temps d’épidémie

Cela fait des décennies que Dorie Greenspan cuisine des gougères. Elle en a toujours quelques unes prêtes à l’avance dans son congélateur et elle n’a plus qu’à les faire dorer quelques minutes au four pour le plus grand bonheur de ses  invités.

C’est pourquoi, alors que le coronavirus a mis le monde sens dessus dessous, la gastronome américaine, qui est confinée chez elle, prépare des gougères.
Une spécialité qui la réconforte et qui lui apparaît comme un acte de foi en ces temps d’épidémie.
Car, en préparant des fournées de petits choux, elle se dit : "quand mes amis pourront de nouveau venir à la maison – et ils viendront – je serai prête".
 
 

La promesse de la Guilde des goûteurs de gougères

En Bourgogne, la Guilde des goûteurs de gougères attend aussi avec impatience la levée du confinement et le retour à la vie normale.
"Si nous aimons, restons loin des êtres aimés. Alors promettons-nous aussi que quand cet éloignement forcé aura liquidé cette saleté de virus, nous ferons la fête ensemble !

Et pour aujourd’hui n’oublions pas que la gougère peut-être un moment de fête, même pour ceux qui sont confinés seuls : un œuf, un verre de liquide, un morceau de beurre, deux cuillères de farine et un morceau de Comté ! Des produits simples, de tous les jours pour un résultat magique", rappelle Sophie-Laurence Roy Clemandot, Grand Chambellan de cette confrérie gastronomique dédiée à la promotion de la gougère bourguignonne.

En tout cas, le rendez-vous est déjà fixé pour la traditionnelle fête de la gougère qui a lieu tous les ans à Flogny-la-Chapelle, dans l’Yonne.
La date a été décalée à cause du confinement, mais la 27e fête de la gougère se tiendra bien le dimanche 13 septembre au lieu du 17 mai, assurent les organisateurs ! Au programme : une cérémonie d’intronisation et un concours de gougères ouvert à tous !

 
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