Les parents de Maëlys 9 ans, disparue depuis neuf jours en Isère, vont se constituer partie civile. La famille précise que le père de la fillette n'a pas eu le moindre lien avec le suspect mis en examen dans cette affaire.
Dans le cadre de l'information judicaire actuellement en cours du chef d'enlèvement et séquestration ou détention arbitraire de mineur de quinze ans, les deux parents de Maëlys se constituent partie civile devant le Tribunal de grande instance de Grenoble", a indiqué un communiqué publié ce mardi 5 septembre par leur avocat, Me Fabien Rajon
Les parents annoncent enfin qu'ils "ne feront aucun commentaire dans la presse, dans l'immédiat", en raison de "l'importance cruciale des investigations en cours" et appellent "au respect du secret de l'instruction".
Le communiqué transmis par Me Fabien Rajon, l'avocat de la famille de Maëlys au quotidien le Dauphiné Libéré, précise :
« La famille de Maëlys appelle au respect du secret de l’instruction dans cette affaire et entend protéger strictement l’intimité et la vie privée de son foyer. Compte tenu de l’importance cruciale des investigations en cours, qu’il convient de ne pas gêner, les parents de Maëlys ne feront aucun commentaire dans la presse, dans l’immédiat. Les parents de Maëlys souhaitent toutefois préciser, en réponse à des informations récemment diffusées, qu’aucun lien proche ou lointain n’a existé ou n’existe entre le père de Maëlys et l’actuel mis en examen écroué dans cette affaire. Les parents de Maëlys remercient les personnes qui se sont portées volontaires afin de rechercher leur fillette disparue et tous ceux qui les soutiennent dans cette épreuve. Ils encouragent toute personne susceptible de détenir une information utile à se rapprocher sans tarder des services de l’enquête. »
Des perquisitions au domicile du suspect
Ce mardi, les gendarmes ont recherché de nouveaux indices dans le pavillon où le suspect de 34 ans, mis en examen et écroué depuis dimanche, vit avec ses parents. Ces opérations ont été effectuées par les enquêteurs et des experts de la gendarmerie, en présence du suspect et des deux juges d'instruction.