Les départements du Doubs, le Territoire de Belfort et la Haute-Saône sont passés en niveau 2 pour la sécheresse. De nouvelles interdictions sont à consulter dans cet article.
"En juillet, la situation dans le département a conduit à une baisse progressive du niveau des cours d’eau, et ce malgré orages localisés : globalement, le déficit pluviométrique de juillet va de 10 à 70 %. Météo-France prévoit le maintien d’une situation très chaude, notamment en fin de semaine, puis une baisse progressive des températures, qui resteront toutefois supérieures aux normales jusqu’à la fin du mois" détaille un communiqué de la préfecture du Doubs.
Les départements du Doubs, du Territoire de Belfort et de la Haute-Saône sont en restriction de niveau 1 depuis mi-juillet. Ce 3 août 2018, ils sont passés en niveau 2, ce qui implique notamment les interdictions suivantes :
Sont interdits
- les arrosages (sauf les potagers privés, les greens et les stades enherbés entre 20h et 8h)
- le nettoyage des pistes d’athlétisme, des tribunes et des équipements de loisirs
- le lavage des voiries et au moyen de balayeuses laveuses automatiques.
- le lavage des terrasses, toitures et façades (sauf dérogation pour des raisons sanitaires)
- le lavage des réservoirs d’eau potable et les purges des réseaux, sauf dérogation sanitaire, et les essais de débit sur poteaux incendie, sauf nécessité de service.
- le nettoyage de voiture en dehors des stations recyclant l’eau.
L’arrosage des pistes de chantiers est limité au strict nécessaire.
Les industries doivent appliquer le niveau 2 de leur plan d’économie.
L’irrigation agricole : l’arrosage par aspersion est interdit entre 8h et 20h.
Comme en niveau 1, les fontaines publiques doivent être fermées lorsque cela est techniquement possible.
Il est rappelé à chacun, citoyens et collectivités, la nécessité de maintenir une grande attention et d’éviter tout gaspillage d’eau, notamment :
- en limitant les prélèvements d’eau pour préserver les écoulements des rivières et l’écosystème qu’elles abritent,
- en évitant les usages non indispensables et en différant les travaux quand cela est possible.
- en limitant les rejets dans les cours d’eau, qui ont un fort impact compte tenu des faibles débits,
et plus généralement en adoptant un comportement responsable et économe en eau.