Plusieurs aventuriers en herbe s'adonnent à la pêche à l'aimant, nouveau loisir en vogue, dans la rivière du Doubs. Si la pratique se veut écologique, elle demeure, comme partout ailleurs, potentiellement dangereuse et interdite.
Un aimant "surpuissant" en néodyme, une corde, un paquet de muscle et une volonté à braver les interdits. La pêche à l'aimant, loisir en vogue, rencontre en franc succès sur les rives du Doubs.
La pratique conjugue écologie et le divertissement d'une chasse au trésor. Un passe-temps apprécié par Mickaël qui arpente le Doubs depuis près d'un an à la recherche de ses trésors enfouis : cadenas, pièces de monnaie, devanture de distributeur automatique...
Une pratique bientôt interdite ?
A chaque lancé d'hameçon, une nouvelle découverte... qui peut s'avérer dangereuse. En effet, les autorités rappellent que cette pratique est strictement encadrée. La plupart du temps limitée aux archéologues.
Pour cause, de nombreux explosifs et autres armes en tout genre - notamment de la Seconde Guerre Mondiale - peuvent remonter à la surface. Face à ce danger, les autorités tentent d'interdire la pratique : une loi du 18 décembre 1989 stipule que les cours d'eau sont propriétés d'Etat et que les fouilles doivent faire l'objet d'une autorisation.
Un texte de loi pour interdire ou encadrer la pratique de la pêche à l'aimant serait en préparation.