Bernardin Kingue Matam accusé par son adversaire exclu de l'avoir dopé à son insu...

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Le Bisontin, d'origine camerounaise, a accusé ses adversaires d'être dopés. Le troisième de la compétition, exclu pour dopage, porte des accusations graves : Bernardin Kingue Matam l'aurait dopé à son insu ! L'interview de son frère et entraîneur...

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Le monde de l'halthérophilie n'en finit pas de faire l'actualité aux Jeux Olympiques de Rio, bien après que les concours soient terminés.
L'halthérophile Bernardin Kingue Matam a terminé 8ème dans la catégorie des moins de 69 kg. (Voir articles en bas) Il avait dit sa déception et il avait accusé : plusieurs de ses adversaires étaient, selon lui, dopés.
D'ailleurs, la suite lui avait donné raison : L'haltérophile kirghize Izzat Artykov, médaillé de bronze, a été exclu pour dopage à la trychnine.
Aujourd'hui, il accuse le sportif français de l'avoir dopé en introduisant des produits dans ses boissons et sa nourriture.

Voici ce que dit l'Agence France Presse de cette affaire :
"L'haltérophile kirghize Izzat Artykov, premier médaillé des jeux Olympiques de Rio exclu pour dopage, a annoncé vendredi à l'AFP son intention de faire appel et accusé son concurrent français Bernardin Kingue Matam de l'avoir dopé à son insu.
"Je vais bien sûr faire appel de la décision de me retirer ma médaille de bronze. C'est injuste", a-t-il déclaré au téléphone à l'AFP.
"Je ne me suis jamais dopé. J'ai remporté ma victoire honnêtement", a-t-il ajouté, affirmant être "sous le choc".
"Je soupçonne l'haltérophile français d'avoir ajouté des produits dopants à ma boisson ou ma nourriture. Tout ce tapage a commencé avec ses déclarations et ses doutes sur ma victoire", a-t-il encore déclaré.
Après la compétition, Bernardin Kingue Matam (8e) avait mis en doute la probité de ses adversaires, expliquant "attendre le résultat des contrôles antidopage". "Si la Fédération internationale et le CIO font les choses correctement, je pense pouvoir gagner bien quatre places, parce que les cinq premiers ne sont pas +clean+", a-t-il poursuivi.
Testé positif à la strychnine (stimulant), Izzat Artykov avait terminé le 10 août 3e de la catégorie des - 69 kg, remportée par le Chinois Shi Zhiyong Shi devant le Turc Daniyar Ismayilov. Le Colombien Luis Javier Mosquera Lozano avait terminé à la 4e place.
Dans un communiqué, l'agence kirghize pour la Jeunesse et les Sports avait auparavant annoncé que la Fédération kirghize d'haltérophilie "prépare un appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS)" contre l'exclusion de son athlète.
"L'athlète est disqualifié, sa médaille lui est retirée et il est exclu des jeux Olympiques de Rio", a décidé après le contrôle positif d'Artykov le Tribunal arbitral du sport (TAS), chargé pour la première fois par le Comité international olympique de juger les cas de dopage en première instance comme en appel."

Joint depuis par téléphone, David Matam semble hésiter au téléphone entre la consternation et le rire. Voici ce qu'il déclare : "Je ne comprends pas cette accusation. Bernardin n'est pas un copain de cet hathlérophile. Ils ne logent pas au même endroit. Comment aurait-il pu glisser quelque chose dans sa nourriture ? C'est un mauvais joueur... Bernardin qui porte aussi "ledoux" comme deuxième prénom n'est pas capable de faire du mal à une mouche... Je vais conseiller à Bernardin de se taire et de lever des charges. C'est au comité anti-dopage de faire son travail..."

L'interview de David Matam, son frère et entraîneur, réalisée avant ces accusations.



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