L'annonce de la suppression d'une classe, au collège des Clairs Soleils, suscite l'indignation du côté des professeurs et des parents d'élèves. Tous craignent une baisse de la qualité des enseignement devant des classes surchargées.
Journée off aujourd'hui, au collège des Clairs-Soleils de Besançon. Les enseignants refusent de faire cours devant 30 élèves par classe de 6e et 5e à la rentrée prochaine.
Supprimer une classe à la rentrée, "c'est de l'inconscience" pour Anne-Sophie Andriantavy, professeure d'histoire-géographie. "C'est une totale méconnaissance du terrain. Déjà là, on souffre d'effectifs qui se surchargent de plus en plus. On a beaucoup de professeurs, même des jeunes, qui nous disent qu'ils sont fatigués. Certaines classes sont déjà à trente élèves. Nous dire qu'à la rentrée on va encore supprimer une classe et que les effectifs vont passer à plus de trente... C'est vraiment de la méconnaissance du terrain."
Une parent d'élève, présente à la manifestation, s'énerve. "Pour les professeurs, c'est moins de temps individuel par enfant. Certains enfants ont des difficultés donc ont besoin d'être accompagnés, là ils ne pourront pas. Si vous avez un enfant qui suit bien, tant mieux pour lui. Un enfant qui aura besoin d'aide, tant pis", faisant référence aux élèves ULIS (unités localisées pour l'inclusion scolaire).