La "bombe qui fait du froid". Quiconque a regardé au moins un match de football télévisé a déjà assisté à la scène du médecin appliquant sur le muscle du joueur blessé du dioxyde de carbone hautement pressurisé. À l'université de Besançon on teste les toutes dernières technologies.
Maître d'oeuvre de ces études, le laboratoire de la performance sportive dirigé par Frédéric Grappe. Le maître de conférence à l’UFR Staps de Franche-Comté, spécialiste de la performance sportive et entraîneur à la FDJ a organisé il y a quelques jours une conférence sur le thème du froid et de la récupération. On appelle cela la cryothérapie.
Les effets positifs de la cryothérapie:
Elle est utilisée pour calmer les douleurs telles que les entorses, tendinites, claquages musculaires. Le froid a pour effet de réduire le calibre des vaisseaux (vasoconstriction), de soulager la douleur et d'aider à résorber les hématomes.
La cryothérapie permet également de traiter les verrues par l'application d'azote liquide à -196 °C, directement sur la peau à l'aide d'un coton tige.
Le futur proche:
La cryogénie embarquée, une méthode utilisée à Roland Garros il y a quelques semaines et qu'on retrouvera sur les routes du Tour de France cette année.