De nombreuses agressions très violentes contre des collégiens et des lycéens se sont déroulées en plein centre-ville de Besançon ces derniers mois, notamment fin août et fin septembre. Les trois auteurs, âgés de 14, 15 et 16 ans, ont été arrêtés, l’un d’entre eux est en détention.
Les premiers faits connus remontent aux 24 et 27 août derniers. Un collégien et un lycéen sont victimes d’agressions près de leurs établissements scolaires. Des agressions, a priori gratuites, et extrêmement violentes. L’une des victimes aurait même été poursuivie par l’un des assaillants, muni d’un couteau.
Puis, un mois plus tard, le 24 septembre, à la sortie des cours, vers 16 h 30, aux abords du collège Lumière, un adolescent de 13 ans est victime d’une agression perpétrée par trois jeunes. Il est projeté au sol, frappé et roué de coups. Sans mobile apparent. Il consulte un médecin qui lui prescrit trois jours d’ITT, Interruption Temporaire de Travail.
Trois jours plus tard, le 27 septembre, une autre agression, similaire, se produit près du lycée Pasteur, plus exactement dans la galerie commerciale des Passages Pasteur. Trois jeunes, repérés par les caméras de vidéo-surveillance, s’en prennent à un groupe de 8 ou 9 élèves de seconde qui sortent du lycée tout proche. Ils sont frappés, projetés au sol. Trois d’entre eux sont plus sérieusement touchés, dont une jeune fille qui doit recevoir des points de suture au visage et une ITT de 8 jours.
Les policiers font le rapprochement entre toutes ces agressions, gratuites, et d'une "violence inouie" selon la commissaire Juliette Dupoux, des violences perpétrées par, a priori, les 3 mêmes jeunes.
Des interpellations et un incarcéré
Jeudi 21 octobre, la police procède à des interpellations : les auteurs présumés sont âgés de 14, 15 et 16 ans. Ils sont peu loquaces concernant leurs motivations. Placés en garde à vue, ils reconnaissent les faits qui leur sont reprochés. Deux d’entre eux sont placés sous contrôle judiciaire.
Le plus âgé a été placé en détention provisoire, il sera jugé le 9 novembre pour violences en réunion.